La tempête politico-médiatique qui a suivi l'expulsion de la famille kosovare a occulté les incohérences de la politique d'immigration révélées par l'affaire. Décryptage point par point pour en finir avec l'émotionnel et l'affrontement idéologique manichéen...
Leonarda Dibrani et ses frères à Mitrovica, le 17 octobre 2013. REUTERS/Hazir Reka.
Michèle Delaunay, ministre déléguée aux personnes âgées et à l'autonomie,a profité du 8 octobre, Journée Internationale de prévention du suicide, pour présenter les recommandations émises par le Comité National pour la Bientraitance et les Droits des Agés et des handicapés (CNBD) sur le suicide des personnes âgées.
La "mobilisation nationale de lutte contre l'isolement des âgés" (Monalisa) entre dans sa phase opérationnelle. C’est ce qu’a annoncé Michèle Delaunay, ministre déléguée aux Personnes âgées, mardi 8 octobre 2013.
Si l'Allemagne affiche un taux
d'emploi féminin supérieur à la France, les femmes de l'Hexagone restent
très actives, à leur façon.
Les
Allemandes travailleraient plus que les Françaises, d'après les
chiffres publiés par l'Institut national des études démographiques
(Ined) ce mois-ci. L'écart d'activité entre les deux pays aurait même
tendance à se creuser. Alors que les femmes d'outre-Rhin étaient 59% à
occuper un emploi en 2002, elles représentent en 2010 près de 66% des
15-64 ans. De l'autre côté de la frontière, l'évolution reste faible.
Les Françaises ont vu leur taux d'emploi passer de 56 à 60% en huit ans.
Premier facteur explicatif, les jeunes femmes et les séniors
sont plus fréquemment en emploi outre-Rhin. «Le taux d'emploi des 15-19
ans est trois fois plus élevé en Allemagne qu'en France», les jobs
étudiants et les formations en alternance étant plus répandus que dans
l'Hexagone. Résultat de politiques visant à doper l'emploi des seniors -
l'âge de la retraite a été porté à 67 ans -, 50% des femmes âgees de 55
à 64 ans travaillent en Allemagne contre seulement 37% en France. L'état
de santé du marché du travail allemand contribue aussi à y doper
l'emploi des femmes. Leur taux de chômage y était de de 5,6% en 2011,
contre 10,2% en France. Outre une croissance économique plus dynamique,
cette divergence s'explique notamment par les réformes du marché du
travail - les lois Hartz - engagées au début des années 2000, qui ont
accru la pression sur les chômeurs, les incitant à trouver plus
rapidement du travail. Dernier élément d'explication, les femmes
sans enfants, qui participent davantage à l'activité économique, sont
plus nombreuses en Allemagne. «La proportion de femmes sans enfant est
de 14 % chez les Allemandes nées entre 1949 et 1953 et 22 % chez celles
nées entre 1964 et 1968, contre 10 % chez les Françaises nées en 1950 et
12 % chez celles nées en 1965».
«Les Françaises pas moins actives que les Allemandes»
En
revanche, la tendance s'inverse quand elles ont des enfants. Si les
Françaises continuent majoritairement à travailler, les Allemandes sont
plus susceptibles d'interrompre leur activité, surtout si elles ont
plusieurs enfants. Auteur de l'étude et issue de l'université
Paris-Sorbonne, Anne Salles justifie cet écart en expliquant que
«l'offre de garde est beaucoup plus développée en France qu'en Allemagne
et le travail des mères mieux accepté». En cause, une vision plus
conservatrice du rôle maternel. Autrement-dit, «une bonne mère doit
s'occuper elle-même de son bébé et ne pas partir travailler en le
laissant à la crèche dans la journée». Certes l'Allemagne a vu son
taux d'emploi féminin augmenter et dépasserl'objectif de l'Union
européenne fixé à 60%, mais elle le doit surtout à son recours
exponentiel au temps partiel, qui «ne s'est pas repercuté sur le taux
d'emploi en équivalent temps plein». En 2010, il était de 45% chez les
Allemandes actives contre 30% en France. C'est en partie le revers de la
médaille des réformes Hartz. Finalement, «les Françaises ne sont pas
moins actives que les Allemandes, elles le sont autrement» car elles
privilégient les temps plein et ont des journées plus longues, conclut
l'étude.
Penser l'accès à la retraite pour les personnes malades chroniques et handicapées,c'est poser plus largement la problématique de leur place dans l a société, de la capacité de celle-ci à les accueillir.
Photo: Jean-Philippe Ksiazek pour l'AFP
Extrait du Monde, octobre 2013, consultable au centre de ressources.
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