dimanche 27 septembre 2015

DOC HEBDO N°50 - du 24 au 30 septembre 2015

Retrouvez et téléchargez le bulletin numérique de revue de presse DOC HEBDO N°50 du DPFI de Lormont qui présente l'actualité du 24 au 30 septembre 2015 via ce lien : https://drive.google.com/file/d/0B8K6AGV2iEkDeUItbGxLX1Z6S1E/view?usp=sharing

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vendredi 25 septembre 2015

Quiz : dix fautes d’orthographe à ne plus commettre

Saviez-vous que le niveau de langue comme les connaissances orthographiques des étudiants ont baissé, avec une moyenne de fautes sur cent mots passée de 2,73 % à 5,92 % en vingt ans ?

Ne pas faire de fautes d'orthographe facilite la recherche d'emploi. AFP PHOTO / FADEL SENNA
Ne pas faire de fautes d'orthographe facilite la recherche d'emploi. 
AFP PHOTO / FADEL SENNA FADEL SENNA / AFP

Et qu’à compétences égales, des CV sans fautes d’orthographe suscitent 60 % de réponses des recruteurs de plus que ceux qui en comportent, selon une expérience menée par l’enseignant-chercheur Loïc Drouallière pour son ouvrage Orthographe en chute, orthographe en chiffres. Deux expériences édifiantes ?

Puisque cette rentrée est l’occasion de partir du bon pied, Le Monde.fr Campus vous propose ce quiz, élaboré en collaboration avec le Projet Voltaire, service en ligne de remise à niveau en orthographe que de nombreuses écoles et universités proposent à leurs étudiants. Vous n’y trouverez pas les erreurs les plus basiques (mais fréquentes) des « a » sans accent et autres oublis de « s », mais dix questions piquantes sur la langue. A vos marques…

Pour vous évaluer, faites le test suivant : http://www.lemonde.fr/campus/article/2015/09/24/quiz-dix-fautes-d-orthographe-a-ne-plus-commettre_4770021_4401467.html

mercredi 23 septembre 2015

Diagnostic, évolution, traitement : ce que l’on sait de la maladie d’Alzheimer

Neuf cent mille malades en France, des traitements encore peu efficaces et des proches parfois écrasés par le poids de la pathologie… A l’occasion de la Journée mondiale de la maladie d’Alzheimer, lundi 21 septembre, retour sur cette maladie qui toucherait entre 28 et 33 millions de personnes dans le monde, selon les estimations de l’Organisation mondiale pour la santé (OMS).

  • Qu’est-ce que la maladie d’Alzheimer ?

Décrite en 1906 par le médecin allemand qui lui a donné son nom, la maladie d’Alzheimer est une maladie dégénérative affectant le fonctionnement du cerveau. La perte de neurones qu’elle entraîne atteint progressivement différentes fonctions cognitives comme la mémoire, le langage, l’orientation dans le temps et l’espace ou le raisonnement. Les troubles de la mémoire, surtout les souvenirs récents, sont les premiers à se manifester car l’atteinte des neurones concerne d’abord la région où se trouve situé l’hippocampe, une structure déterminante pour cette fonction. Elle est généralement diagnostiquée à partir de 65 ans mais il existe des formes précoces, représentant environ 5 % des cas.

  • Combien de cas dénombre-t-on ?

La maladie d’Alzheimer est classée parmi les « démences », dont elle représente 60 % à 70 % des 47,5 millions de personnes atteintes dans le monde, selon l’OMS. L’organisation s’attend à ce que ce nombre double quasiment tous les vingt ans.
En France, 900 000 personnes sont atteintes de la maladie d’Alzheimer. Quelque 225 000 cas sont diagnostiqués chaque année. Le nombre de personnes touchées devrait atteindre 1,3 million en 2020, avec une personne âgée de plus de 65 ans sur quatre concernée.

Source : Le Monde, Paul Benkimoun. 

Le rôle du stress dans la maladie d’Alzheimer

Lundi 21 septembre se tient la Journée mondiale de la maladie d’Alzheimer, qui touche une trentaine de millions de personnes sur la planète, dont 900 000 en France. Dans cette vidéo proposée par notre partenaire Thinkovery, Daniel Beracochea, chercheur à l’Institut de neurosciences cognitives et intégratives d’Aquitaine (université de Bordeaux), explique le rôle du stress et du mode de vie dans l’émergence de cette maladie neurodégénérative.

http://abonnes.lemonde.fr/medecine/video/2015/09/21/le-role-du-stress-dans-la-maladie-d-alzheimer_4765757_1650718.html


Source : Le Monde.fr

Enfants handicapés, de la galère à l'exil

« Enfants handicapés : de la galère à l'exil » est un film de 52 minutes réalisé par Nicolas Bourgoin et Amandine Stelletta et commenté par l'acteur Charles Berling. Il débute sur du positif, ces écoles qui, en France, plutôt que de relever le « pari » de l'inclusion ont tout simplement respecté la loi. Mais, rapidement, le constat déraille… Seulement 20% des enfants autistes sont admis à l'école : « un record de misère européen », selon le réalisateur, alors que la loi rend leur scolarisation obligatoire depuis 2005.


Pénurie française

 

Chaque année, entre 6 000 et 8 500 enfants avec un handicap mental naissent en France. Autisme, trisomie 21, syndrome d'Asperger, ils ne seront jamais totalement autonomes. Pour certaines familles, épuisées et démunies face à certains troubles particulièrement éprouvants, trouver une structure adaptée est la seule solution. Commence alors un véritable parcours du combattant. Ce film donne la parole à plusieurs familles qui tentent désespérément d'obtenir une aide. Même si la situation varie d'un département à l'autre, il manquerait aujourd'hui entre 10 et 30 000 places en foyers d'accueil France. 50% des enfants autistes n'ont donc d'autre soutien que celui de leurs parents. Une mère, souvent seule, qui a tout sacrifié, sa carrière, son couple et même ses autres enfants, parfois mise en cause par la justice pour « défaillance de parentalité » comme si elle était responsable des troubles de son enfant.

L'exil vers la Belgique

 

Sur la trace des « sans solution », la caméra prend ensuite la route. Car cette pénurie ne laisse souvent d'autre choix de s'exiler très loin du domicile familial, voire à l'étranger. Pays en pointe dans l'accueil des personnes handicapées mentales, la Belgique propose des initiatives parfois novatrices dans des écoles spécialisées mais également un « business juteux ». Profitant d'une législation beaucoup plus souple qu'en France, des investisseurs privés, n'ayant aucune expérience dans le domaine du handicap, ouvrent des structures.

Et les adultes ?

 

Un troisième volet est consacré à l'accompagnement d'une adulte autiste, qui aborde les dysfonctionnements dans sa prise en charge et le manque de projet personnel, d'activités d'éveil et même de nourriture. « Des lieux de vie qui deviennent des garderies, selon son papa ». « Enfants handicapés : de la galère à l'exil » sera diffusé le mardi 22 septembre 2015 à 20h50 dans l'émission « Le monde en face » sur France 5. Sa projection sera suivie d'un débat animé par Marina Carrère d'Encausse.

Voir ou revoir cette émission : http://www.france5.fr/emission/enfants-handicapes-de-la-galere-lexil/diffusion-du-22-09-2015-20h40

vendredi 18 septembre 2015

DOC HEBDO N°49 - du 17 au 23 septembre 2015

Retrouvez et téléchargez le bulletin numérique de revue de presse DOC HEBDO N°49 du DPFI de Lormont qui présente l'actualité du 17 au 23 septembre 2015 via ce lien : https://drive.google.com/file/d/0B8K6AGV2iEkDUFpYSC1OZU9kWHc/view?usp=sharing

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https://drive.google.com/file/d/0B8K6AGV2iEkDUFpYSC1OZU9kWHc/view?usp=sharing

Des experts de la petite enfance alertent sur l'usage intensif des tablettes numériques

Lundi dernier dans le journal Le Monde , un collectif de psychologues, orthophonistes, médecins et enseignants ont alerté sur les effets de l'usage précoce et abusif de la tablette numérique. 

Numéro un des ventes de jouets l'an passé, la tablette tactile a déjà séduit de nombreux parents et provoque dans le même temps l'inquiétude de certains experts. C'est le cas de six professionnels de l'enfance (une psychologue, deux enseignants, une orthophoniste, un pédopsychiatre et un pédiatre*) qui, dans une tribune publiée lundi sur le site internet du journal Le Monde, ont alerté sur les troubles sérieux constatés chez de jeunes «accros» à la tablette et ont appelé à la mise en place de recommandations d'usage.
Ce pamphlet critique en partie l'avis rendu en janvier 2013 par l'Académie française des Sciences, intitulé «L'enfant et les écrans», bien plus enthousiaste vis-à-vis de «ces extraordinaires outils d'apprentissage et d'échange d'information». Dans cet avis, l'Académie des Sciences prend notamment position en faveur d'un usage précoce des tablettes numériques, à condition qu'il soit accompagné.

Conséquences néfastes

 

Dans leur tribune, les auteurs dressent un constat des conséquences délétères de l'usage excessif de la tablette chez les tout-petits. Ils font d'abord état de troubles de l'attention. En se concentrant sur les images et les sons attrayants de l'écran, l'enfant mobilise moins d'énergie pour ce qui importe vraiment, comme le développement du langage. Les six spécialistes dénoncent également des «programmes prétendument «interactifs», qui ne permettent pas l'échange propre à la communication humaine». Selon eux, l'excès de tablette serait l'une des causes de la hausse des consultations pour des retards de langage.
En séparant l'enfant de son environnement, le monde virtuel met en péril le développement de sa logique et de ses repères: «Le ballon roule si je donne un coup de pied dedans. Cette expérimentation est impossible via l'écran et peut même être biaisée: le carré peut rouler, l'œuf tomber sans se casser…». Quant au remplacement du duo papier-crayon par la tablette, les auteurs affirment que cela altère les capacités graphiques de l'enfant.
La liste des dommages dont font état les auteurs ne s'arrête pas là. Ils concluent ironiquement en rappelant qu'en 2010, le fondateur d'Apple Steve Jobs a déclaré au New-York Times avoir choisi de limiter l'utilisation des nouvelles technologiques par ses enfants, et appellent à la mise en place de recommandations claires de limitation pour tous les enfants.

Le Figaro santé, Cécile Thibert - le 16/09/2015  

jeudi 17 septembre 2015

La silver économie, les bons usages de l’âge

Alors que le projet de loi d’adaptation de la société au vieillissement revient enfin devant l’Assemblée, il est bon de rappeler que la révolution de la longévité a et aura de plus en plus d’effets sur l’économie. Mais cela nécessite d’abord de rajeunir le regard sur le vieillissement.





La pension médiane est inférieure à 1 300 euros par mois. Une large partie de l’offre ne trouvera pas son marché par l’inaccessibilité du prix.
La pension médiane est inférieure à 1 300 euros par mois. Une large
partie de l’offre ne trouvera pas son marché par l’inaccessibilité du prix. 
AFP/VALERY HACHE
Pour trop de décideurs, un pays qui prend des rides perd sa capacité à innover et sera incapable d’affronter les grands vents de la mondialisation. Pire les pays vieillissants sont par nature enclins à sacrifier les générations futures…
Sortons de ce prêt à penser essentialiste ! La longévité porte un potentiel d’emplois nouveaux (300 000 créations nettes d’ici à 2020 selon la Dares), d’innovations technologiques, sociales et culturelles, d’invention de nouveaux produits et services adaptés, d’aménagements de logements…
Rappelons que l’Allemagne, le pays le plus vieux d’Europe, est aussi celui dont on loue le dynamisme et le succès économique. C’est aussi un pays où les comptes de la sécurité sociale sont positifs… De même au Japon, le pays le plus âgé du monde, le marché de la « silver économie » représente 692 milliards d’euros en 2015, soit plus de 12 % de la création de richesses annuelle.

Le Monde.fr | Par


Dépistage du virus du sida à domicile : une « bonne nouvelle » et quelques risques

Annoncés depuis des mois, les tests de dépistage de l’infection au VIH sont en vente libre en France dans les pharmacies depuis le mardi 15 septembre. Commercialisés depuis trois ans aux Etats-Unis et depuis mai au Royaume-Uni, ils permettent, à partir d’une goutte de sang collectée sur le bout du doigt, de déterminer soi-même, en quinze à trente minutes, s’il y a ou non contamination.




Marisol Touraine présente un kit de dépistage d'infection au VIH dans une pharmacie de Paris le 14 septembre 2015.
Marisol Touraine présente un kit de dépistage d'infection auVIH
 dans une pharmacie de Paris le 14 septembre 2015. BERTRAND GUAY / AFP

L’enjeu n’est pas mince. Nombre de personnes échappent au dépistage en France. Sur les 150 000 personnes vivant avec le VIH aujourd’hui, environ 20 %, soit 30 000 personnes, ignorent leur séropositivité. Conséquence : le nombre de nouvelles contaminations atteint 7 000 à 8 000 personnes chaque année. « Il faut trouver de nouvelles manières de favoriser les dépistages », indique Marisol Touraine, la ministre de la santé, pour qui cet autotest doit servir à « aller vers les populations moins réceptives aux outils classiques de prévention ».


Le Monde, 15/09/2015, Pascale Santi

Les députés britanniques rejettent à une très large majorité le suicide assisté

Les députés britanniques ont rejeté à une large majorité, vendredi 11 septembre, une proposition de loi pour autoriser les malades en phase terminale à mettre fin à leur vie. Trois cent trente députés ont voté contre cette proposition de loi introduite par le député travailliste Rob Marris, 118 pour.

Des manifestants contre le suicide assisté, devant le Parlement à Londres, le 11 septembre.

Les députés n’avaient pas reçu de consigne de leur parti pour ce vote, le premier sur la question depuis 1997, mais le premier ministre conservateur, David Cameron, avait clairement signifié son opposition à ce texte. Comme le précise le Guardian, même si la proposition avait été approuvée au Parlement, elle n’aurait eu qu’une mince chance de devenir loi du fait de l’opposition du premier ministre.
L’association British Humanist Association, favorable au suicide assisté, a regretté dans un communiqué l’issue de ce vote qui va laisser « un grand nombre de personnes souffrir inutilement ou les contraindre à se rendre en Suisse ou encore laisser leurs proches mettre illégalement fin à leur vie ».

Le Monde.fr avec AFP |

Vaccins contre le papillomavirus: une étude qui rassure… en partie

Selon l’Agence du médicament, le Gardasil et le Cervarix, recommandés en prévention du cancer du col de l’utérus, « n’entraînent pas de risques accrus de maladies auto-immunes ». Sauf que toutes les pathologies n’ont pas été analysées, regrette une association de malades.

Photo : Fred Tanneau/AFP
Photo : Fred Tanneau/AFP

Un soulagement… partiel. Voilà ce qui ressort de l’étude présentée lundi par l'Assurance Maladie et l'Agence du médicament (ANSM) sur les risques associés aux vaccins anti-papillomavirus humain (HPV), ces infections qui constituent la principale cause du cancer du col de l’utérus (3000 nouveaux cas et environ 1000 décès chaque année). Très décriés, les deux vaccins commercialisés en France, le Gardasil de Sanofi-Pasteur-MSD et le Cervarix de GlaxoSmithKline (GSK), «recommandés» chez les jeunes filles entre 11 et 14 ans, font l’objet d’une forte défiance dans la population, nourrie par les polémiques autour d’effets secondaires graves (maladies auto-immunes…) imputés auxdits vaccins et plus précisément à leurs adjuvants à base d’aluminium (lire notre édition du 18 septembre 2014). Résultat : une couverture vaccinale de seulement 18% en France, contre 70% au Danemark par exemple.

Alexandre Fache, Mardi 15 Septembre 2015, Humanite.fr


Journées européennes du patrimoine 2015

Les 32e journées européennes du patrimoine auront lieu les 19 et 20 septembre 2015.


Pour cette 32e édition, les Journées du patrimoine mettent en lumière "le patrimoine du 21e siècle, une histoire d'avenir". Des lieux insolites, des espaces habituellement fermés au public et des monuments emblématiques vont rivaliser de créativité pour s'offrir à vous. Les Journées européennes du patrimoine sont ainsi l'occasion de porter un regard attentif sur quinze années de création qui s'expriment par l'architecture des constructions, le design et les arts plastiques.


En savoir plus sur les manifestations organisées à Bordeaux : http://www.bordeaux.fr/ebx/LinkResolverServlet?classofcontent=evenement&id=5993


Est-il moral d’enseigner la morale à l’école ?

DR

Avec Pierre Kahn , professeur des universités émérite, Catherine Chabrun , militante pédagogique, rédactrice en chef du Nouvel Éducateur, Ruwen Ogien
, philosophe, directeur 
de recherche 
au CNRS et Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU.

  • L’enseignement moral 
et civique à l’école est légitime par Pierre Kahn, professeur des universités émérite, coordonnateur du groupe d’experts attaché à la conception du programme d’enseignement moral et civique auprès du Conseil supérieur des programmes.

L’enseignement moral et civique (EMC) mis en place dès cette année du CP aux classes terminales a-t-il lieu d’être ? Répondre le plus clairement possible à cette question demande d’abord de la subdiviser. 1) Un enseignement moral et civique à l’école, en son principe, est-il légitime ? 2) Le nouveau programme d’EMC correspond-il à ce qu’on est en droit d’en attendre ? À ces deux questions, je réponds par l’affirmative.


Oui, l’enseignement moral et civique à l’école, en son principe, est légitime. C’est une vérité qu’on connaît au moins depuis Durkheim : toute société est intéressée à la formation de sa jeunesse aux valeurs qui la constituent, parce que toute société a le souci vital de sa perpétuation. La nôtre ne fait évidemment pas exception à la règle. On n’éduque pas, écrivait Ferdinand Buisson, un républicain comme on éduque un catholique : certes, mais on l’éduque néanmoins.


Quant au programme d’EMC, il a précisément été conçu comme un projet conforme à ce que doit être une République démocratique moderne.


Il insiste sur la dimension sensible de la vie morale, en cherchant à développer les capacités d’empathie, de bienveillance et de souci des autres ; il insiste également sur le rapport instituant, et non seulement subi, aux règles ; également encore sur le principe d’égale considération des personnes. Il prend acte du fait et de la valeur de la pluralité des convictions, des croyances et des modes de vie. Il parie sur l’idée que c’est en mesurant leurs jugements à ceux des autres, dans des situations de classe qui le permettent, que les élèves pourront construire du commun et reconnaître la valeur de règles du jeu civique partagées par tous. Telle est d’ailleurs la meilleure façon et la plus universellement acceptable de faire vivre à l’école la laïcité.

Implications philosophiques d’une mesure gouvernementale
Mercredi, 9 Septembre, 2015
L'Humanité

Réfugiés, le droit au minimum vital


Photo AFP Phanie Burger

Les mauvaises langues affirment que les réfugiés ont droit aux allocations familiales, à la sécurité sociale, l’hébergement et à la scolarité gratuite. Mise au point.

Premièrement, les demandeurs d’asile sont des êtres humains qui demandent protection à un état. Cela a toujours été. Rappelons aux mémoires courtes ou sélectives que 500 000 réfugiés espagnols ont demandé l’asile en France pendant la guerre d’Espagne. A l’inverse, l’Espagne a accueilli de nombreux français fuyant l’occupation allemande en 1939-45.
Cette protection de l’état français peut prendre plusieurs formes :

- le statut de réfugié, accordé en principe à tout étranger craignant d’être persécuté dans son pays pour fait de race, religion, nationalité, appartenance à un groupe social, d’opinion politique. Il s’agit d’asile conventionnel ou politique.
- également le statut de réfugié accordé à tout étranger persécuté dans son pays pour des actions en faveur de la liberté (militants syndicalistes, politiques, artistes, intellectuels). Il s’agit d’asile constitutionnel.
- et enfin le statut de réfugié accordé à tout étranger sous mandat de protection du HCR (haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés).

- la protection subsidiaire attribuée à tout étranger qui ne remplit pas les conditions pour bénéficier du statut de réfugié mais qui prouve qu’il est exposé dans son pays à la peine de mort ou à la torture, une menace grave pour sa vie et celle de sa famille en raison d’un conflit armé.

- la protection temporaire (celle qui prévaut actuellement avec l’accueil de Syriens et de Chrétiens d’orient) qui est un dispositif décidé au niveau européen en cas d’afflux massif de personne déplacées. Rappelons que ce fut le cas en 1999 des Albanais du Kosovo).
Pour obtenir l’une de ces protections, il faut obtenir en préfecture ou en zone d’attente à la frontière,  un formulaire de demande d’asile et l’adresser à l’OFPRA (office français de protection des réfugiés et apatrides) https://www.ofpra.gouv.fr/asile/les-differents-types-de-protection/l-asile

Daniel Roucous, L'Humanité
Mardi, 15 Septembre, 2015

Éducation : quand l’argent creuse les inégalités scolaires


Photo : Nicolas Tavernier/Réa
Cours particuliers, prépas privées... Cet argent qui creusent 
les inégalités entre élèves.Photo : Nicolas Tavernier/Réa

Dans son ouvrage "School Business", Arnaud Parienty dresse un constat inquiétant du poids de l’argent dans les parcours de réussite scolaire. Cours particuliers, stages de langue, prépas privées… L’accès à certaines filières et métiers dépend de plus en plus du porte-monnaie.

Ce n’est malheureusement plus un scoop : la France possède l’un des systèmes scolaires où l’origine sociale des parents compte le plus dans la réussite des enfants. Être né dans un milieu social favorisé est un passage quasi obligé pour avoir accès aux bons établissements et aux formations d’excellence. Et pour cause : dans cette compétition exacerbée, les cours particuliers, les « coachings » de langues et autres prépas privées, au coût astronomique, tiennent désormais un rôle crucial.
Ce constat inquiétant a sauté aux yeux d’Arnaud Parienty, professeur d’économie passé d’une ZEP à un des lycées d’Île-de-France les plus huppés. Durant des mois, il a observé ce qu’il appelle le « school business », véritable course effrénée à la réussite qui accentue les inégalités avec les élèves des classes populaires et plus largement avec ceux qui n’auront pas les moyens de suivre financièrement. Un phénomène qui gangrène le système scolaire.
Interpellé par le comportement de ses élèves d’un lycée parmi les plus favorisés de la région parisienne, Arnaud Parienty s’est intéressé au business de l’école dont il a fait un livre (1). Entretien.

lundi 14 septembre 2015

La maladie d’Alzheimer serait-elle transmissible ?

Quelques cas de transmission d’une anomalie d’une protéine, qui fait partie des caractéristiques de la maladie d’Alzheimer, semblent avoir été découverts pour la première fois dans le cerveau de personnes mortes, rapporte une équipe médicale londonienne sur le site de la revue Nature, mercredi 9 septembre. Ces malades avaient été victimes d’une forme de la maladie de Creutzfeldt-Jakob provoquée par un traitement, plusieurs décennies auparavant, avec l’hormone de croissance contaminée. Ces constatations ponctuelles doivent encore être confirmées par d’autres équipes.


Plusieurs maladies neurodégénératives partageraient des mécanismes analogues : l’accumulation dans le système nerveux central de protéines anormales. La démonstration en avait été faite pour la maladie de Creutzfeldt-Jakob où la protéine prion, présente à l’état normal, devient infectieuse du fait d’une modification de sa forme. Depuis, des arguments concordant laissent entendre qu’il en irait de même avec les maladies d’Alzheimer et de Parkinson. Dans l’Alzheimer, l’une des caractéristiques est l’accumulation de la protéine ß-amyloïde, qui forme des plaques entre les neurones du système nerveux central.
Le scandale de l’hormone de croissance contaminée a montré qu’il pouvait exister au cours de certains actes médicaux une transmission d’agents infectieux dits non conventionnels puisque, à la différence des bactéries, des virus, des parasites et des moisissures qui ont en commun d’être des micro-organismes, ils ne sont pas dotés de matériel génétique.

Une patiente atteinte d'Alzheimer à New York en mars 2015.
Une patiente atteinte d'Alzheimer à New York en mars 2015. Richard Drew / AP

 

Le Monde, 10/09/2015, Paul Benkimoun

La France paye cher ses addictions

Coût des vies perdues, coût des pertes de production ou de la qualité de vie mais aussi montant des dépenses publiques de soins, de prévention et de répression… En s’appuyant sur des données épidémiologiques et sanitaires se rapportant à 2010, l’économiste Pierre Kopp a calculé la totalité de ce que coûtent chaque année les drogues licites et illicites à la société française. Les chiffres sont impressionnants : 120 milliards d’euros pour le tabac, 120 milliards pour l’alcool et 8,7 milliards pour les drogues illicites. Ces chiffres prennent en compte les recettes des taxes et les économies que représentent les retraites non versées.


Publiés vendredi 11 septembre, ces chiffres chocs du coût social des drogues sont la conclusion d’une étude financée par la Direction générale de la santé et pilotée par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT). A trois jours du début de l’examen du projet de loi de santé au Sénat, ils tombent à point nommé pour la ministre de la santé, Marisol Touraine, qui s’apprête à faire face à de nouveaux assauts parlementaires contre la loi Evin ou la mise en place du paquet de cigarettes neutre. La France compte 13,4 millions de fumeurs quotidiens et 3,8 millions d’usagers « à risque » de l’alcool.

« Ce rapport doit permettre de prendre conscience du coût important des drogues pour la collectivité » et de « hiérarchiser les problèmes afin de mieux éclairer les choix d’engagement de dépenses publiques », souligne Pierre Kopp, déjà auteur il y a quinze ans d’une première édition de cette étude. Professeur à l’université Panthéon-Sorbonne (Paris-I), il est également l’avocat du Comité national contre le tabagisme pour le compte duquel il a déposé en janvier une plainte contre les quatre grands cigarettiers pour « entente illicite sur les prix ». Il y a quelques mois, il a co-écrit pour le think tank Terra Nova une étude sur les gains qu’apporteraient à l’Etat une libéralisation et une taxation du cannabis.

Le Monde, 11/09/2015, François Béguin.

Cash Investigation. Santé : la loi du marché

Notre système de santé est malade. En 2014, le déficit du seul régime général de la Sécurité sociale atteint près de 10 milliards d’euros. Sylvain Louvet, pour "Cash Investigation" diffusé le lundi 14 septembre à 23 heures sur France 2, montre qu’à force de vouloir équilibrer ses comptes, l’hôpital, "a troqué le serment d’Hippocrate contre les lois du marché".  


Depuis 2007 et le passage à la tarification à l’acte, les hôpitaux sont rémunérés par l’État en fonction du nombre d’actes médicaux accomplis. Résultat, dans certains hôpitaux, on en arrive à opérer des patients qui n’en ont pas vraiment besoin. 
La "loi du marché" met aussi à mal le secret médical. Certains établissements de santé ouvrent leurs dossiers médicaux à des cabinets d’optimisation. Certains prestataires privés proposent aux hôpitaux déficitaires de gonfler leurs recettes grâce au "surcodage". Une pratique qui permet aux hôpitaux de se faire rémunérer pour des actes qui n’ont pas été effectués… "Cash Investigation" révèle ces nouvelles fraudes à la Sécurité sociale. 

Conflits d’intérêts à tous les étages

 

Après les hôpitaux, les labos. L’année dernière, la Sécu a remboursé 22 milliards d’euros de médicaments. Une mine d’or pour les firmes pharmaceutiques. L’équipe de "Cash Investigation" a enquêté sur l’un des blockbusters du secteur, le Crestor, un médicament qui permet de lutter contre le cholestérol, et dévoile les stratégies des labos pour convaincre les experts influents et vendre toujours plus.



Plus d'infos : http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/cash-investigation/cash-investigation-du-lundi-14-septembre-2015_1074089.html

vendredi 11 septembre 2015

DOC HEBDO N°48 - du 10 au 16 septembre 2015

Retrouvez et téléchargez le bulletin numérique de revue de presse DOC HEBDO N°48 du DPFI de Lormont qui présente l'actualité du 10 au 16 septembre 2015 via ce lien : https://drive.google.com/file/d/0B8K6AGV2iEkDNGpQXzVKdnZsMTA/view?usp=sharing


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samedi 5 septembre 2015

Migrants : la crise européenne expliquée en cartes

Depuis le début de l’année, plus de 350 000 personnes ont traversé la Méditerranée pour rejoindre l’Europe, ce qui représente la plus importante vague de réfugiés qu’a connue le Vieux Continent depuis la seconde guerre mondiale. Remise en cause de l’espace Schengen, divisions autour des quotas… face à ces arrivées massives et à la crise humanitaire qu’elles représentent, l’Europe se crispe et se voit ébranlée dans ses fondements.



Le Monde.fr,

Cartes sur table : comprendre l’évolution des routes migratoires

Pourquoi la route des Balkans est-elle fortement empruntée par les migrants depuis quelques mois alors que celle qui passait par les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla est aujourd’hui délaissée ? Comment expliquer l’évolution des routes migratoires au fil des années ? Réponses en cartes avec Francesca Fattori, journaliste au Monde et doctorante sur les questions migratoires à l’Institut français de géopolitique.



Le Monde.fr, Par

Le cerveau des natifs du numérique en 90 secondes

Avec les jeux vidéo et les différents écrans, les natifs du numérique sont rapides, multitâches et zappent facilement. Mais que se passe-t-il dans leur cerveau ? Cette vidéo proposée par Universcience explique les conséquences de ces nouveaux usages sur leurs apprentissages et leurs fonctions cognitives.



Le Monde.fr, 02/09/2015.

La péridurale, une pratique trop systématique ?

Le recours à la péridurale est-il trop souvent imposé aux femmes qui accouchent ? Le Conseil national de l’ordre des sages-femmes s’est inquiété, lundi 31 août, d’une telle dérive, en s’appuyant sur les conclusions d’une équipe de l’Inserm, selon laquelle la péridurale est fréquente chez les femmes qui souhaitent accoucher sans la demander.


La France, où quelque 800 000 accouchements ont lieu chaque année, est « l’un des pays, peut-être même le pays, où la pratique de la péridurale est la plus fréquente », rappelle l’Inserm. Cette anesthésie permet avant tout de mieux prendre en charge la douleur lors de l’accouchement. Mais elle semble dans certains cas révéler aussi les effets pervers d’une approche sécuritaire de la grossesse, particulièrement prégnante en France, où le taux de césariennes est élevé (21 %) et les durées d’hospitalisation sont longues (4,2 jours pour un accouchement normal en 2011 contre 3 jours en moyenne dans les pays de l’OCDE).
« En 1995, 54 % des femmes ont eu une péridurale. Elles étaient 75 % en 2003 et 81 % en 2010 »
Se fondant sur les dernières enquêtes nationales, l’épidémiologiste de l’Inserm, Béatrice Blondel, relève que le recours à la péridurale ne cesse de progresser : « En 1995, 54 % des femmes ont eu une péridurale. Elles étaient 75 % en 2003 et 81 % en 2010. La question est : est-on bien synchrone avec ce que veulent les femmes ? »
Après avoir écarté les femmes pour lesquelles cette anesthésie paraît incontournable ou obligatoire (césarienne), l’Inserm souligne en effet que, parmi les autres, « un quart avait déclaré pendant leur grossesse ne pas vouloir de péridurale lors de l’accouchement ; 52 % ont finalement reçu une analgésie péridurale au cours de leur travail ».
Les chercheurs ont tâché d’identifier les facteurs expliquant cet écart. L’un des premiers est la présence permanente d’un anesthésiste dans la maternité. Elle est obligatoire dans celles qui pratiquent plus de 2 000 naissances par an, soit la moitié des 530 maternités. Le service de ces anesthésistes est donc plus accessible. « Ils connaissent mieux les risques, notamment de césarienne. Leur présence autorise aussi plus facilement une femme à changer d’avis », développe Mme Blondel. 

Julia Pascual, Journaliste au Monde

DOC HEBDO N°47 - du 3 au 9 septembre 2015

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