samedi 30 juin 2018

Ifsi : le concours d’entrée supprimé dès 2019

La loi sur l'Orientation et la réussite des étudiants (ORE) de mars 2018 a des conséquences sur l’organisation des études en soins infirmiers. Exit le concours d’entrée, désormais, c’est Parcoursup qui prévaut et ce, dès la rentrée 2019.


Ifsi : le concours d’entrée aux études en soins infirmiers supprimé dès 2019 - Actusoins
© Elisabeth Schneider

« La loi ORE s’applique à tous les étudiants de l’enseignement supérieur, comme les étudiants des instituts paramédicaux sont de grade licence, la loi s’applique à eux également », explique Florence Girard, présidente de l’Association nationale des directeurs d’école paramédicale (Andep). Les candidats aux études de soins infirmiers doivent désormais s’inscrire sur la plateforme d’affectation Parcoursup, pour effectuer leur orientation.

Un modèle plus adapté ?

« Cela fait longtemps que nous décrions le concours d’entrée aux études en soins infirmiers en raison de la sélection sociale qu’il instaure, rapporte Ludivine Gauthier, présidente de la Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers (Fnesi), satisfaite de cette nouvelle organisation. Nous voulons aussi être considérés comme des étudiants de l’université à part entière. »
La Fnesi a suivi de près la mise en place de Parcoursup, et après avoir décrypté l’outil, « nous considérons que le modèle devrait fonctionner pour les étudiants en soins infirmiers », précise-t-elle. « Peut être que dans sa forme actuelle, le concours a trouvé ses limites », s’interroge Florence Girard avant d’ajouter : « De nombreux étudiants préparaient ce concours dans des classes préparatoires, ils étaient parfois un peu formatés à force d’être entraînés, ce qui avait conduit à baisser l’intérêt des tests. Idem pour l’entretien. Déceler l’aptitude des candidats en vingt minutes, ce n’était pas une valeur sûre. » D’ailleurs, pour les étudiants inscrits en classe préparatoire pour préparer le concours qui n’existe plus, cette année va néanmoins être valorisée dans leur dossier.

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Source : Actusoins.com, 27/06/2018.
Article intégral en ligne : http://www.actusoins.com/300813/ifsi-le-concours-dentree-supprime-des-2019.html

vendredi 29 juin 2018

Santé. L’addiction aux écrans, cette maladie juvénile

Une enquête dévoilée vendredi alerte, entre autres, sur la dépendance des jeunes de 14-24 ans. Ses initiateurs invitent les pouvoirs publics à l’action.

Les jeunes et leurs écrans, un problème de santé et de sécurité publiques? C’est ce qu’avancent la Fondation pour l’innovation politique, la Fondation Gabriel-Péri et le Fonds Actions Addictions, qui se sont associés à l’institut de sondage Ipsos pour mener une enquête sur les addictions chez les jeunes. Dévoilée vendredi dans le Parisien, cette enquête réalisée auprès de 1 000 jeunes âgés de 14 à 24 ans et 402 parents met des chiffres sur « une réalité que la population percevait déjà », d’après Michel Reynaud, président du Fonds Actions Addictions. Le constat est alarmant : 26 % des 18-22 ans estiment passer plus de cinq heures par jour sur les réseaux sociaux, et 16 % de la même population prétendent passer le même temps devant les jeux vidéo.


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Source : L'Humanité.fr, 11/06/2018.
Article intégral en ligne : https://www.humanite.fr/sante-laddiction-aux-ecrans-cette-maladie-juvenile-656610

mercredi 27 juin 2018

Canada: les députés votent la légalisation du cannabis

La légalisation devrait être effective en septembre. Il s'agirait du premier pays du G7 autorisant la consommation libre de cette drogue douce.

Pendant que la France se divise sur l'ouverture de boutiques commercialisant du "cannabis ultra-light", les députés canadiens ont adopté lundi le projet de loi pour légaliser le cannabis, ce qui ferait du Canada le premier pays du G7 à autoriser la consommation libre de cette drogue douce.
Le texte législatif a été adopté à 205 voix contre 82 et a été renvoyé au Sénat, qui l'avait amendé. En vertu de la constitution, le Sénat peut retarder l'adoption d'un projet de loi mais pas la bloquer. Une fois cette réforme adoptée par la chambre haute, elle devra recevoir la sanction royale (signature du décret d'application). Une légalisation effective est attendue début septembre.

Quatre plants de cannabis maximum par personne

Le gouvernement libéral avait rejeté la semaine dernière 13 des 46 amendements proposés par le Sénat qui avait approuvé le projet de loi la semaine précédente au terme de sept mois d'étude.
L'un de ces amendements aurait laissé le choix aux provinces d'interdire la culture du cannabis à domicile, comme souhaitent le faire le Manitoba et le Québec. Mais le gouvernement s'y est fermement opposé.
"On reconnaît qu'il y a diverses perspectives à travers le pays mais nous avons fait les études et les consultations par rapport à la culture à domicile", avait déclaré le Premier ministre Justin Trudeau en justifiant la décision du gouvernement d'autoriser la culture de quatre plants de cannabis au maximum par personne.

Source : L'Observateur, 18/06/2018.