dimanche 30 septembre 2018

Mal-logement, chômage... La France face au défi de la pauvreté

[Le défi de la pauvreté] La pauvreté frappe 13,6 % des Français et 19,1 % des moins de 18 ans. Un plan d’action est attendu mi-septembre. Premier volet de notre enquête.



Il appelle cela la « scoumoune ». « La dèche, quoi », précise Damien Moreau, la petite
vingtaine, le ton goguenard. « La panade, la mierda, la super-glu des galères. » Rasé de
près, il enfourche son vélo pour rejoindre l’ami avec qui il partage un studio, près de Paris.
Depuis qu’il a décroché de son BTS vente, il alterne inactivité et petits boulots. « Des jobs de livreur en autoentrepreneur, des contrats courts. »


Les bons mois, il tourne autour de 1 100 euros. Les autres, il « bidouille ». « Je fais gaffe à
tout. Je repère les plans gratuits pour sortir quand même avec les copains : on me prend
pour un écolo radin, un militant de la décroissance, sourit-il. J’aime autant, ça sonne plus
chic que pauvre. Même si j’ai l’habitude : la scoumoune, je suis né dedans, et mes parents,
tous deux au chômage, aussi. »


Emmanuel Macron, lui, appelle cela les « inégalités de destin ». « Selon l’endroit où vous
êtes né, la famille où vous avez grandi, votre destin est le plus souvent scellé », déclarait-il
le 9 juillet, pour défendre son ambitieux plan antipauvreté. Celui-ci était attendu cet été,
dans la foulée des concertations entamées fin 2017 par le délégué interministériel dédié au
sujet, Olivier Noblecourt. Il sera finalement présenté mi-septembre.


Distribution de petits-déjeuners gratuits dans les écoles, allongement de la période
obligatoire de formation de 16 à 18 ans ou, encore, versement unique des allocations... Si les pistes évoquées sont jugées prometteuses par les associations, certaines redoutent
néanmoins que les moyens dégagés ne soient pas à la hauteur.
Car les signaux envoyés par l’exécutif sont ambigus. En juin, le président a qualifié de
« pognon de dingue » les sommes consacrées aux minima sociaux. Si le minimum vieillesse (833 euros) sera revalorisé de 35 euros en 2019 et 2020, les allocations familiales, APL et pensions progresseront de 0,3 % seulement sur ces deux années, soit moins que l’inflation.


Sera-t-il possible de renforcer la lutte contre la pauvreté tout en serrant la vis sur certaines
prestations ?


(...)

Article intégral en ligne : https://www.lemonde.fr
Source : LE MONDE | 04.09.2018

samedi 29 septembre 2018

Le nombre de cas de cancers va continuer d’augmenter

Un rapport sur le cancer dans le monde met en garde contre une hausse alarmante des cas, avec une projection de près de 30 millions de personnes touchées en 2040. Le cancer du poumon est la principale cause de mortalité.

 

Vous êtes entouré de cinq personnes à la lecture de ces lignes ? L’un d’entre vous pourrait développer un cancer au cours de sa vie. La statistique, qui fait froid dans le dos, a été publiée mercredi 12 septembre dans le rapport du centre international de recherches sur le cancer (CIRC). Les données présentées dans cette édition 2018 ne sont guère encourageantes.

En 2018, 18,1 millions de nouveaux cas de cancers ont été enregistrés et 9,6 millions de personnes sont décédées. En 2040, ces chiffres devraient atteindre respectivement 29,5 millions et 16,3 millions. Les raisons de cette évolution sont multiples, analyse le CIRC, citant notamment « la croissance démographique et le vieillissement de la population », mais aussi le tabagisme et l’obésité.
Avec les changements de mode de vie, et la croissance des pays en voie de développement, les types de cancers devraient évoluer, indique le rapport qui a étudié 36 sortes de tumeurs dans 185 pays. Les cancers associés à un niveau de vie faible, comme les cancers de la prostate, de l’utérus et ceux de l’estomac, vont diminuer. Au contraire, les cancers liés aux pays industrialisés comme ceux des poumons et les cancers colorectaux, vont exploser. Le cancer du sein, qui touche les femmes indifféremment de leur milieu et qui va lui aussi progresser.

(...)

 Article intégral en ligne : https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Sante/Le-nombre-cas-cancers-continuer-daugmenter-2018-09-13-1200968542?from_univers=lacroix

Source : Lacroix.com, 13/09/2018.



jeudi 27 septembre 2018

“L’Hôpital à fleur de peau” : son réalisateur commente deux scènes-clés

Codage et urgences : Cyril Denvers revient sur deux extraits de son documentaire choc sur le désarroi de l’hôpital public. Le film est diffusé ce mardi 25 septembre à 20h55 sur France 5.



Obsession de la rentabilité, détresse du personnel, perte de valeurs et de sens : L’Hôpital à fleur de peau, remarquable documentaire de Cyril Denvers tourné en immersion au centre hospitalier de Gonesse, dans le Val-d’Oise, et diffusé mardi 25 septembre sur France 5, interroge notre système de santé. A travers le quotidien des soignants, des membres des services administratifs et des malades, le film lance un cri d’alarme sur l’état de l’hôpital public et les moyens qui lui sont alloués. Pour Télérama, Cyril Denvers en commente deux scènes fortes.

Les petits comptes du codage

 

 


« Développé depuis 2009, le codage (effectué dans le cadre de la “tarification à l’acte”, dite T2A) correspond à un schéma financier : plus les médecins pratiquent d’actes médicaux, plus la Sécurité sociale paiera l’hôpital en retour. A chaque acte correspond un prix de remboursement de la Sécurité sociale. Le vice du système, c’est que le prix d’un soin donné varie d’une année à l’autre. C’est le tonneau des Danaïdes pour les médecins, qui essayent de renseigner leur système informatique sur le nombre d’actes médicaux réalisés avec des prix à la baisse, donc de moins en moins bien remboursés. Pour tenir l’assiette des financements, il leur faut donc les multiplier. 

mardi 25 septembre 2018

Migrants : Libre, le documentaire sur l'agriculteur de la vallée de la Roya Cédric Herrou, sort en salles ce mercredi

Le documentaire  " Libre " réalisé par Michel Toesca, suit Cédric Herrou entre 2016 et 2017, avec l'accueil des migrants chez lui, à Breil-sur-Roya, les convocations devant la justice... Un objectif : toucher un large public.


En 2017,  Cédric Herrou, agriculteur bio de la vallée de la Roya connu pour son aide aux migrants est présent  pour la première fois au festival international du film de Cannes. Un réalisateur de Saorge, Michel Toesca, est à ses côtés. Un documentaire est alors en cours d'élaboration. Il s'appelle  "À tous vents"  et retrace, images à l'appui, le combat d'un homme devenu un symbole.

Désormais, le documentaire n'a plus le même nom.  " Libre " sort dans les salles de cinéma ce mercredi. C'est accompagné de réfugiés maliens et soudanais que le trentenaire barbu aux lunettes rondes, une fois n'est pas coutume vêtu d'un smoking, avait monté les marches du Festival de Cannes en mai dernier pour la projection hors compétition de ce documentaire.


Entre temps, le Conseil Constitutionnel a consacré cet été le principe de fraternité comme un principe de droit français, ce qui n'était pas le cas auparavant.

L'aide désintéressée aux migrants n'est pas condamnable pour le Conseil constitutionnel

"Libre" suit Cédric Herrou entre 2016 et 2017. Il retrace l'organisation mise en place par l'agriculteur au fil des mois pour accueillir des migrants de plus en plus nombreux. Les actions auxquelles il a participé pour aller chercher des réfugiés en Italie ou squatter un bâtiment désaffecté pour les abriter. Ses nombreux passages devant le juge, dont il fait à chaque fois une tribune.


 Source article : Le parisien. Source vidéo : Arte.

lundi 24 septembre 2018

Vos données personnelles, leur protection est-elle vraiment bien assurée ?

Depuis l'application du nouveau règlement européen sur la protection des données (RGPD) "selon la présidente de la . Voici pourquoi et que faire en cas d’utilisation non conforme de vos données personnelles.


Vous recevez ou avez reçu, sur votre ordinateur ou votre téléphone portable, le type d’info suivant de la part de votre association, de votre opérateur téléphonique, de tout service auquel vous avez ouvert un compte en ligne ou êtes abonné à la « newsletter » etc. :

CNIL

« une nouvelle législation européenne sur la protection des données personnelles (RGPD – règlement général de protection des données) est entrée en application le 25 mai 2018. Ce règlement a pour but de protéger les données qui permettent de vous identifier afin de respecter votre vie privée. Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter nos engagements sur notre site XXXX.fr
Si vous souhaitez continuer à recevoir nos informations (ou à rester notre client…), nous conservons précieusement vos coordonnées, en vous assurant de leur confidentialité. En aucun cas, notre base de données n’est utilisée à d’autres fins ou divulguée à des tiers.
Si vous souhaitez vous désinscrire cliquez sur rgpd[arobaze].org (ou sans confirmation de votre part sous 30 jours, vos données seront effacées…). »

Pas de souci, cette info est obligatoire en application du règlement européen sur la protection des données personnelles comme l’explique le site officiel de l’ et qui vient d'être transposé dans le droit français par la parue au Journal officiel du 21 juin.

(...)

Source : L'Humanité, 23/09/2018.
Article intégral en ligne : https://www.humanite.fr

dimanche 23 septembre 2018

Un Français sur cinq n'est pas en mesure de s'offrir une alimentation saine

Cette précarité alimentaire est particulièrement marquée chez les foyers les plus modestes, selon un sondage Ipsos pour le Secours populaire.

Ne pas pouvoir faire trois repas par jour ni s'alimenter sainement est une réalité pour près d'un Français sur cinq, selon le dernier baromètre Ipsos-Secours populaire publié ce mardi 11 septembre.
Un peu plus d'un cinquième des Français sondés (21%) ont déclaré ne pas être en mesure de s'offrir une alimentation saine leur permettant de faire trois repas par jours et 27% ont admis ne pas avoir les moyens financiers de s'acheter quotidiennement des fruits et légumes.
Mais c'est chez les foyers les plus modestes que cette tendance est la plus marquée. Ainsi, plus d'un Français sur deux dont les revenus mensuels sont inférieurs à 1.200 euros a indiqué avoir des difficultés à payer la cantine de ses enfants et près d'un sur deux (48%) estime avoir des difficultés à se procurer une alimentation variée.
Par ailleurs, ils sont une écrasante majorité (86%) à estimer que la précarité alimentaire est le signe d'une situation de pauvreté.

Les vacances, un poste de dépenses "problématique"

De façon générale, le Secours populaire souligne que la situation financière d'une partie des Français s'est améliorée par rapport à 2017, tout en pointant qu'il sont 39% (+2% par rapport à 2017) à déclarer avoir déjà connu une situation de pauvreté.
Quant au seuil de pauvreté, il n'y a pas d'évolution notable par rapport à 2017 : les Français considèrent qu'une personne seule est pauvre quand elle a un revenu mensuel inférieur ou égal à 1.118 euros, soit cinq euros de plus que l'année précédente.
Cette année encore, le sondage révèle que les vacances et la culture restent des postes de dépenses "problématiques" pour de nombreux Français. Ils sont 41% à admettre avoir du mal à partir en vacances une fois par an (45% en 2017).
Et près d'un Français sur trois reconnaît avoir du mal à payer des actes médicaux mal remboursés (56% chez les bourses les plus modestes).
A noter également qu'ils sont plus de 80% à penser que leurs enfants seront plus vulnérables face à la pauvreté que leur génération.
Enfin, à quelques mois des élections européennes et alors que le renouvellement du Fond européen d'assistance aux démunis (FEAD), arrivant à échéance en 2020, n'est pas assuré, 75% des sondés considèrent que l'UE "ne s'investit pas beaucoup" dans la lutte contre la précarité alimentaire.
 
Sondage réalisé par téléphone du 22 au 26 juin 2018 sur un échantillon de 1.016 personnes constituant un échantillon représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus.

Source : L'Observateur, 11/09/2018. 

vendredi 21 septembre 2018

Stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté

La stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté a pour ambition de lutter contre les inégalités de destin et de permettre une égalité des chances réelles. Pour ce faire, 8,5 milliards d'euros sont consacrés à cette stratégie ambitieuse dont les maitres-mots sont "prévention" et "accompagnement".

Plan pauvreté du Gouvernement, présenté le 14/09/2018.

https://www.gouvernement.fr/action/strategie-de-prevention-et-de-lutte-contre-la-pauvrete

  Pauvreté

mercredi 19 septembre 2018

Les quatre axes du « plan pauvreté » de Macron : petite enfance, emploi, aides sociales et logement

On l’attendait depuis bientôt un an, cette « stratégie pauvreté » annoncée le 17 octobre 2017 à l’occasion de la Journée mondiale du refus de la misère. Prévu pour avril 2018, puis pour juillet, c’est finalement jeudi 13 septembre, depuis le Musée de l’homme, place du Trocadéro à Paris, que le « plan pauvreté » du gouvernement est présenté par le président de la République.


Dès mercredi, son cabinet, celui de la ministre de la santé et de la solidarité, Agnès Buzyn, et Olivier Noblecourt, délégué interministériel à la prévention et à la lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes, laissaient filtrer qu’il s’agit d’un « plan ambitieux » de 8 milliards d’euros sur les quatre années à venir. Un chiffrage confirmé mercredi soir par Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement, dans 20 Minutes.

Le gouvernement veut « s’attaquer aux nouveaux visages de la pauvreté » et « fonder l’Etat providence du XXIe siècle », explique-t-on dans l’entourage de la ministre et du président :  « Notre système social, avec beaucoup de prestations monétaires, a permis de stabiliser la pauvreté même en cas de crise, pas de renverser le destin des jeunes les plus touchés et de rompre avec la reproduction de la pauvreté. » Pour Olivier Noblecourt, « les plans successifs ne parviennent pas à éradiquer la précarité. C’est pourquoi il faut sortir de cette impuissance publique ».


Voilà pour les principes. En ce qui concerne la stratégie, le gouvernement la structure autour de trois axes.
Premier axe : l’action pour la petite enfance
Deuxième axe : accompagner les jeunes et les bénéficiaires du RSA vers l’emploi
Troisième axe : la simplification de notre système social
Sur le logement : résorber les bidonvilles

 

Premier axe : l’action pour la petite enfance

Cette action s’inscrit dans le sillage des mesures déjà annoncées, comme le dédoublement des classes de cours préparatoire et cours élémentaire première année dans les réseaux d’éducation prioritaire (REP), l’instruction obligatoire dès 3 ans et l’accès à un mode de garde, par exemple à une crèche, pour permettre aux mères ou pères seuls chargés de famille de chercher un emploi.


lundi 17 septembre 2018

Pauvreté en France: les chiffres à connaître

La France compte 8,8 millions de pauvres, selon l'Insee. Les familles monoparentales, les chômeurs, les jeunes, mais aussi les agriculteurs et les artisans commerçants sont particulièrement touchés. 65% des pauvres vivent dans les grandes villes.

Alors qu'Emmanuel Macron a dévoilé son plan pauvreté ce jeudi, Le Figaro fait le point sur les grands chiffres et les principaux enseignements relatifs à la pauvreté en France. La récente étude de l'Insee sur les niveaux de vie en 2016, l'édition 2018 de l'étude de l'Insee sur «Les revenus et le patrimoine des ménages», ainsi que les travaux de l'Observatoire des inégalités donnent un aperçu détaillé de la situation. Voici ce qu'il faut savoir :

• Un seuil de pauvreté à 1026 euros par mois
Selon l'Insee, le seuil de pauvreté monétaire en France s'élevait à 1026 euros par mois en 2016. Ce chiffre correspond à 60% du niveau de vie médian de la population. Le niveau de vie médian - qui sépare la population française en deux parts égales - était de 1710 euros par mois en 2016.

• 8,8 millions de pauvres
La France comptait 8,8 millions de pauvres en 2016, selon l'Insee. En d'autres termes, 8,8 millions de personnes vivaient sous le seuil de pauvreté monétaire - qui s'élève donc à 1026 euros par mois - en 2016. 

• Un taux de pauvreté à 14%
En 2016, le taux de pauvreté était de 14%, en baisse de 0,2 point par rapport à 2015. Cette légère baisse s'explique par la mise en place de la prime d'activité, estiment les experts de l'Insee. Au plus bas, en 2004, le taux de pauvreté français atteignait 12,8 %, contre 17,9 % en 1970. Malgré cette relative stabilité du taux de pauvreté, le nombre de pauvres a tout de même augmenté d'un million entre 2005 et 2015. 


(...)

Source : Le Figaro, 13/09/2018.
Article intégral en ligne : http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/dessous-chiffres/2018/09/13/29006-20180913ARTFIG00001-pauvrete-en-france-les-chiffres-a-connaitre.php

samedi 15 septembre 2018

Le Parlement européen vote pour la protection des auteurs et de la presse

La députée européenne Karine Gloanec Maurin (S etD) analyse le résultat et les conséquences du vote de la directive sur les droits d'auteurs adoptée ce mercredi par la Parlement européen.

 

Source : L'Humanité.fr, 13/09/2018.

vendredi 14 septembre 2018

Publication de la loi Avenir professionnel

La loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel est publiée au JO. Elle comporte de nombreuses mesures visant à transformer le système de formation professionnelle et son financement, en particulier l’apprentissage.


Elle réforme le compte personnel de formation à compter de 2019 et remplace le CIF par un CPF de transition professionnelle, et la période de professionnalisation par un dispositif qualifiant de reconversion et de promotion par alternance.

Les actions d’apprentissage sont intégrées à la liste des actions de formation dont la définition est modifiée pour intégrer les formations en situation de travail. Les CFA seront soumis aux mêmes règles, le cas échéant adaptées, que les organismes de formation continue.

Ces mesures sont complétées de dispositions diverses en matière d’emploi des publics rencontrant des difficultés d’insertion professionnelle.

La plupart d’entre elles nécessitent la publication, dans les tout prochains mois, de textes d’application. Rendez-vous sur notre site internet pour plus de détails et pour suivre la mise en œuvre de cette vaste réforme.


Source : Agence Régionale pour l'Orientation, la Formation et l'Emploi Nouvelle-Aquitaine, 06/09/2018.

Publication de la loi Avenir professionnel

Loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 

jeudi 13 septembre 2018

L’alimentation, variable d’ajustement des plus pauvres

Le baromètre Ipsos/Secours populaire, publié hier, s’est intéressé à la précarité alimentaire. De plus en plus fréquente, elle est un marqueur de pauvreté.


C’est un appel à « la résistance » qu’a lancé Julien Lauprêtre, président du Secours populaire français (SPF), lors de la présentation de la 12e édition du baromètre de la pauvreté Ipsos/Secours populaire français, hier dans les locaux parisiens de l’association, dans le 18e arrondissement, aux côtés de Thierry Marx, chef étoilé et parrain de la campagne Pauvreté-Précarité. Ce baromètre retranscrit la manière dont la pauvreté est définie et vécue par les Français. Cette année, le Secours populaire s’est focalisé sur la précarité alimentaire.
Neuf Français sur dix considèrent qu’avoir des difficultés régulières à se procurer une alimentation saine est le signe d’une situation de pauvreté, selon l’étude. Des parcours de vie brisés ont incité près de trois millions de personnes à pousser les portes du SPF en 2017. C’est ce qu’a fait Suzanne, 40 ans, il y a huit mois. Une étape difficile pour celle qui n’aurait « jamais pensé avoir besoin de (se) faire aider », confie-t-elle. Suzanne est en fin de chômage et bénéficie de l’allocation de solidarité spécifique. Insuffisant pour subvenir aux besoins de ses quatre enfants. Séparée de son compagnon, elle a espéré une aide de sa part jusqu’au dernier moment et vécu sur ses économies : « J’ai épuisé tout ce que j’avais de côté, alors j’ai arrêté par exemple de leur acheter des jouets. » Jamais elle n’évoque cette situation avec ses enfants.

Photo Egalimentation.gouv

 

mardi 11 septembre 2018

Qu’appelle-t-on vraiment «burn-out» ou «syndrome d’épuisement professionnel» ?

Le burn-out est un syndrome responsable d’un mal-être général, dont l’origine est le plus souvent attribuée à la vie professionnelle.


Littéralement, «burn-out» se traduit par «se consumer», comme une bougie qui brûle petit à petit jusqu’à s’éteindre. Le terme, désormais entré dans le langage courant, est utilisé à tort et à travers, signe que les contours de sa définition sont encore mal définis. Même au sein de la communauté médicale, la signification du «syndrome d’épuisement professionnel» divise. Certains pensent qu’il s’agit d’une maladie physique, d’autres une maladie mentale, ou même qu’il ne s’agit pas d’une maladie à part entière mais plutôt une sous-catégorie de la dépression. Une proposition de loi visait à reconnaître le burn-out comme une maladie professionnelle, mais elle a été rejetée par l’Assemblée nationale en février 2018.

Qu’appelle-t-on vraiment «burn-out» ou «syndrome d’épuisement professionnel» ? Qu’appelle-t-on vraiment «burn-out» ou «syndrome d’épuisement professionnel» ? Qu’appelle-t-on vraiment «burn-out» ou «syndrome d’épuisement professionnel» ?

Le terme est utilisé pour la première fois en 1974 par le psychologue américain Herbert Freudenberger. Parallèlement à sa profession de psychologue, Freudenberger travaillait bénévolement dans une clinique new-yorkaise venant en aide aux personnes défavorisées. Son rythme de travail devenant insoutenable, le psychologue commence peu à peu à souffrir d’une fatigue constante, d’une irritabilité chronique et se met à dormir des journées entières. Constatant que d’autres volontaires de la clinique présentent les mêmes symptômes que lui, il s’intéresse à ce phénomène qu’il baptise «burn-out». Quelques années plus tard, en 1981, la psychologue américaine Christina Maslach met au point le Maslach Burnout Inventory (MBI), un questionnaire encore utilisé aujourd’hui pour diagnostiquer le burn-out.

(...)

Source : Le Figaro, 11/09/2018.
Article intégral en ligne : http://sante.lefigaro.fr/article/qu-appelle-t-on-vraiment-burn-out-ou-syndrome-d-epuisement-professionnel-/

lundi 10 septembre 2018

Publication de la loi Avenir professionnel

La loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel est publiée au JO. Elle comporte de nombreuses mesures visant à transformer le système de formation professionnelle et son financement, en particulier l’apprentissage.


Elle réforme le compte personnel de formation à compter de 2019 et remplace le CIF par un CPF de transition professionnelle, et la période de professionnalisation par un dispositif qualifiant de reconversion et de promotion par alternance.

Les actions d’apprentissage sont intégrées à la liste des actions de formation dont la définition est modifiée pour intégrer les formations en situation de travail. Les CFA seront soumis aux mêmes règles, le cas échéant adaptées, que les organismes de formation continue.

Ces mesures sont complétées de dispositions diverses en matière d’emploi des publics rencontrant des difficultés d’insertion professionnelle.

La plupart d’entre elles nécessitent la publication, dans les tout prochains mois, de textes d’application. Rendez-vous sur notre site internet pour plus de détails et pour suivre la mise en oeuvre de cette vaste réforme.


Loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018  

Source : Agence Régionale pour l'Orientation, la Formation et l'Emploi Nouvelle-Aquitaine, 06/09/2018.


Article intégral en ligne : https://www.arftlv.org/actualites/20994/Publication-loi-Avenir-professionnel.aspx 

https://www.arftlv.org/actualites/20937/Adoption-projet-loi-pour-liberte-choisir-son-avenir-professionnel.aspx

Publication de la loi Avenir professionnel

lundi 3 septembre 2018

Les ondes électromagnétiques : quels dangers avérés pour la santé ?

Depuis quelques années, les témoignages de personnes déclarant souffrir d'hypersensibilité aux champs électromagnétiques se multiplient. Pourtant, les études sur "ces patients" suggèrent l'absence d'éléments montrant des réactions physiologiques particulières à ses ondes. Alors, qu'en est-il réellement ? Nous remercions The Conversation pour le partage de cet article qui fait le point sur cette problématique. 

ondes électromagnétiques et hypersensibilité
Le téléphone portable représente-t-il un risque pour la santé des utilisateurs ?

Alors que 79 % des Français interrogés déclarent utiliser un téléphone mobile tous les jours, quel est aujourd’hui l’état des connaissances concernant le risque potentiel représenté par leur utilisation ? Remy Slama répond à cette question dans son livre Le mal du dehors, L’influence de l’environnement sur la santé. Extrait.


(...)

Source : Infirmiers.com, 01/08/2018.
Article intégral en ligne : https://www.infirmiers.com/ressources-infirmieres/prevention-sante/ondes-electromagnetiques-dangers-averes-sante.html