jeudi 28 février 2019

L’ascension sociale des femmes expliquée en graphiques

L’Insee montre, dans un état des lieux établi sur 40 ans, que l’ascension sociale des femmes s’est améliorée. Une tendance à relativiser. 


En 2015, seulement 8 % des filles d’agricultrices exploitantes exercent la même profession que leur mère ; 11 % sont cadres ou appartiennent aux professions intellectuelles supérieures. Deux chiffres qui illustrent, d’une part, la mobilité féminine, d’une génération sur l’autre, dans les catégories socioprofessionnelles (CSP) – 92 % des filles d’agricultrices font autre chose – et, d’autre part, l’amélioration de leur position sociale.
Une meilleure position sociale de la fille par rapport à celle de la mère, c’est ce que l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), qui réalise cette étude à partir de la nomenclature socioprofessionnelle (les fameuses CSP), qualifie de « mobilité verticale ascendante » – l’évolution des femmes peut également être descendante, et « non verticale » (cette dernière catégorie regroupe les évolutions non comparables, par exemple une fille de commerçante, statut non salarié, devenant ouvrière qualifiée). Une immobilité correspond au fait pour une fille d’artisan de devenir artisan elle-même.
En utilisant cette typologie, l’Insee montre, dans son état des lieux établi sur quarante ans, publié mercredi 27 février, que cette tendance, aussi positive soit-elle, est à relativiser.

Ascension sociale des femmes par rapport à leur mère

Selon cette étude de l’Insee, 71 % des femmes âgées de 35 à 59 ans relèvent d’une catégorie socioprofessionnelle différente de celle de leur mère. Notons par ailleurs que cette mobilité les conduit de plus en plus vers une meilleure position sociale. C’est le cas pour 40 % des femmes. Cette part est en constante augmentation depuis quarante ans.

 


lundi 25 février 2019

« Jusqu’à la garde » distingué aux Césars 2019

Avant l’ouverture de la 44e cérémonie des Césars, vendredi 22 février, deux films partaient favoris, avec chacun dix nominations : Le Grand Bain, de Gilles Lellouche, et Jusqu’à la garde, de Xavier Legrand.


C’est finalement le second qui est ressorti gagnant de la soirée, organisée salle Pleyel, à Paris, en remportant quatre statuettes, dont celle du meilleur film et de la meilleure actrice pour Léa Drucker. Le Grand Bain, en revanche, gros succès populaire avec plus de 4 millions d’entrées, n’a reçu qu’une récompense, celle du meilleur acteur dans un second rôle, décernée à Philippe Katerine. Les professionnels du cinéma ont ainsi, une fois de plus, manifesté leur peu de goût pour la comédie.

Léa Drucker lauréate du César de la meilleure actrice pour son rôle dans « Jusqu’à la garde ».
Léa Drucker lauréate du César de la meilleure actrice pour
son rôle dans « Jusqu’à la garde ». GONZALO FUENTES / REUTERS

Ils l’ont prouvé aussi en ne réservant aucun trophée au film de Pierre Salvadori, En liberté, pourtant nommé neuf fois. Films engagés, drames sociaux sur les violences faites aux femmes ou sur l’enfance sexuellement abusée ont, à l’inverse, été distingués. Avec notamment Les Chatouilles, d’Andréa Bescond et Eric Métayer, qui a reçu deux Césars, dont celui de la meilleure actrice pour un second rôle remis à Karin Viard. Dilili à Paris, de Michel Ocelot, a été récompensé du César du meilleur film d’animation et Vilaine fille, d’Ayce Kartal, de celui du meilleur court-métrage d’animation.

Le western de Jacques Audiard, Les Frères Sisters, a réalisé une belle moisson en remportant les Césars de la meilleure réalisation, du meilleur son, du meilleur décor et de la meilleure photographie. Le César du meilleur acteur est revenu à Alex Lutz pour le rôle qu’il interprète dans son propre film, Guy. Les meilleurs espoirs féminin et masculin sont allés à deux interprètes non professionnels, Kenza Fortas et Dylan Robert, pour Shéhérazade, long-métrage de Jean-Bernard Marlin – récompensé du César du premier film. C’est au magnifique long-métrage Une affaire de famille, du Japonais Hirokazu Kore-eda, Palme d’or à Cannes, qu’est revenu le César du meilleur film étranger.


samedi 23 février 2019

Projet de loi Santé : quelles sont ses principales mesures ?


La ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, a présenté le 13 février 2019 un projet de loi sur l’organisation et la transformation du système de santé. Ce projet de loi s’inscrit dans la stratégie « Ma santé 2022 », lancée en septembre 2018. Il entend répondre aux « défis actuels du système de santé » (inégalités territoriales, vieillissement de la population, etc.).

Augmenter de 20% le nombre de médecins formés et lutter contre les déserts médicaux

Le premier volet du projet de loi porte sur les parcours de formation et des carrières des professionnels de santé.
Le numerus clausus et le concours limitant le nombre d’étudiants admis en 2e année de médecine, de pharmacie, en dentaire et de sage-femme seront supprimés à la rentrée 2020. Le nombre d’étudiants en 2e et 3e années sera fixé par les universités en concertation avec les agences régionales de santé (ARS), sur la base des capacités de formation et des besoins du système de santé.
Afin de lutter contre les déserts médicaux, le texte prévoit l’extension du recours au statut de médecin adjoint (interne assistant un praticien), aujourd’hui réservé aux zones touristiques, ainsi que la simplification du recrutement des praticiens diplômés hors de l’Union européenne.
Des ordonnances sont, en outre, annoncées notamment pour faciliter l’exercice de la médecine mixte à l’hôpital et en libéral (création d’un statut unique de praticien hospitalier).

Décloisonner l’offre de soins et développer le recours au numérique

Le deuxième volet du projet loi traite de la coordination des soins entre professionnels et secteurs ambulatoire, médico-social ou hospitalier et de l’offre de soins dans les territoires.
Il instaure des projets territoriaux de santé, dans le but de décloisonner l’offre de soins entre ville, hôpital et médico-social. Ainsi, 1 000 communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) seront déployées d’ici 2022. Ces CPTS constitueront des espaces regroupant des médecins libéraux de toutes spécialités.
Une nouvelle catégorie d’hôpital, les hôpitaux de proximité, tournés vers les soins du quotidien, sera créée par ordonnance. Au total, 500 à 600 hôpitaux de proximité seront labellisés d’ici 2022. La nouvelle organisation hospitalière s’appuiera sur des groupements hospitaliers de territoire (GTH) renforcés.
Le troisième volet du texte s’intéresse au numérique. Chaque patient pourra, d’ici 2022, ouvrir son espace numérique de santé. La pratique des soins à distance (télésoins) par les pharmaciens et auxiliaires médicaux sera autorisée. Enfin, une plateforme des données de santé doit voir le jour, afin de tirer meilleur parti de ces données pour la recherche et l’innovation.

Source : Vie-publique.fr, 19/02/2019.

jeudi 21 février 2019

Les Invisibles : mettre en lumière la cause des femmes sans-abri

Le sujet de la grande précarité et des sans-abri est peu évoqué au cinéma. Celui des femmes à la rue l’est encore moins. En effet, il apparaît difficile d’en faire à la fois un film réaliste et grand public. Le film Les Invisibles, qui connaît actuellement un large succès en salles, vient combler ce vide. Les Invisibles chronique le quotidien d’un centre d’accueil de jour dans une comédie dramatique très réussie, où des actrices confirmées côtoient des comédiennes non-professionnelles avec une expérience de la rue. Retour sur cette belle surprise et les enjeux qu’elle soulève. 

La grande précarité, éternelle absente du cinéma populaire français

Le cinéma, comme la télévision, souffre de nombreux biais de représentation. Les CSP+ urbaines y sont légion tandis que les ouvriers et les employés y sont aussi absents qu’en politique. Il apparaît donc logiquement que le cinéma fait quasiment fi des personnes à la rue. De plus, même les décors cinématographiques sont généralement de grands appartements parisiens, comme une toile de fond tristement monocorde de chaque réalisation française. Ainsi, la grande pauvreté ne s’affiche que très rarement à l’écran et encore moins en tant que thématique principale d’un film populaire. On se souvient en vrac de No et Moi de Zabou, Une Époque formidable de Gérard Jugnot, Enfermés dehors de Dupontel ou encore de Le Grand Partage d’Alexandra Leclerc. Au-delà de cette liste non-exhaustive, le SDF n’apparaît qu’en toile de fond, en élément de décor plutôt qu’en véritable protagoniste, en figurant caricatural plutôt qu’en personnage à part entière. Les Invisibles souhaite remédier à cette absence de représentation, posant la question fondamentale de l’invisibilisation symbolique des personnes sans-abri qui se retrouvent effacées de la culture populaire et des images qu’elle véhicule. Un procédé qui fait écho à une autre forme d’invisibilisation cette fois-ci physique et concrète : le mobilier urbain anti-SDF et plus généralement l’ensemble des dispositifs techniques, logistiques et policiers qui visent à éloigner les grands précaires des centres-villes.

https://www.unifrance.org/film/45181/les-invisibles#&gid=2&pid=1

Donner directement la parole aux femmes à la rue

Louis-Julien Petit reprend avec Les Invisibles une méthodologie déjà testée dans son premier film Discount, qui dénonçait les conditions de travail dans la grande distribution et suivait la création d’une épicerie solidaire clandestine. Le réalisateur s’appuie sur une enquête sérieuse sur le terrain pour recueillir des témoignages, permettant d’amener de la précision factuelle, et de ne jamais en rester aux idées reçues sur son sujet. Le casting du film témoigne également de cette rigueur puisque  des acteurs professionnels côtoient des acteurs amateurs, dont le parcours fait directement écho aux personnages qu’ils incarnent. Un choix qui n’a rien d’un gadget et accorde au film toute sa légitimité, en donnant directement la parole aux premières concernées. Aux côtés d’Audrey Lamy, Noémie Llovsky et Corine Masiero (qui a elle-même été sans-abri), le casting s’ouvre ainsi à Simone (Veil), Brigitte (Macron), Marie-Josée (Nat), Mimi (Mathy) et de nombreuses autres femmes, ex sans-abri, qui apparaissent dans le film sous des noms d’emprunt. L’ambition n’est pas uniquement cinématographique. Ainsi, ce choix permet de mettre des visages sur ce qui reste trop souvent des données statistiques et la parole est donnée à des femmes qui n’ont jamais pu la prendre. L’acte est éminemment politique, et permet par ailleurs d’illustrer la diversité des parcours de vie, des caractères, des histoires, des réalités qui se cachent derrière l’appellation de « sans-abri ». Le film dessine alors une véritable fresque de la vie de ces femmes sans-abri, happant le spectateur dans un tourbillon d’émotions. Cependant, il ne tombe pas dans la caricature pathétique et le film alterne aussi les passages comiques, véritables rayons d’espoir dans la noirceur dépeinte du quotidien des femmes SDF.


lundi 18 février 2019

Un chômage en baisse dans le monde, mais des conditions de travail précaires

L'Organisation internationale du travail (OIT) alerte sur l'insécurité économique et les inégalités des chances entre les hommes et les femmes. L'OIT estime à 172 millions le nombre de chômeurs dans le monde en 2018.


Constat amer. Pour revenir au niveau de chômage de 5% d'avant la sévère crise de 2008, il aura fallu pas moins de neuf ans, constate l'Organisation internationale du travail (OIT) dans son rapport annuel sur l'emploi publié mercredi. Alors qu'en une seule année, le taux avait grimpé de 5 à 5,6%. Les perspectives actuelles sont très incertaines, alerte l'OIT, liées à une conjoncture mondiale moins favorable. Dans l'hypothèse d'une situation économique stable, le nombre de chômeurs - estimé pour le monde à 172 millions en 2018 - devrait continuer à baisser dans de nombreux pays. Ce nombre devrait cependant augmenter d'un million par an en raison de la croissance démographique, même si le taux de chômage mondial devrait rester stable en 2019 et 2020.

20% de jeunes non scolarisés, sans emploi ni formation

Au-delà des chiffres, l'OIT tire la sonnette d'alarme sur la mauvaise qualité du travail. Les données recueillies pour le rapport montrent que la majorité des 3,3 milliards de personnes qui occupaient un emploi en 2018 déplorent l'absence de sécurité économique, de bien-être matériel et d'égalité des chances. «Avoir un emploi ne garantit pas toujours un mode de vie décent», déclare Damian Grimshaw, directeur de la recherche à l'OIT. Avançant ce chiffre: 700 millions de personnes vivent dans une situation d'extrême pauvreté ou de pauvreté modérée, bien qu'elles aient un emploi.
Beaucoup de travailleurs sont contraints d'accepter des emplois peu attrayants, généralement informels, peu rémunérés, souvent sans accès à une protection sociale. Au total, note l'OIT, plus de 60% de la main-d'œuvre mondiale - soit 2 milliards de personnes - occupent un emploi informel, donc sans filets de sécurité sociaux. L'organisation s'inquiète de la proportion très importante - 20% - des jeunes âgés de moins de 25 ans sortis de la scolarité, sans emploi, ni formation, ce qui compromet leur future vie professionnelle.

samedi 16 février 2019

Fin du numerus clausus et « hôpitaux de proximité » : ce que contient la future loi santé

Le projet de loi censé apporter une « réforme globale » du système de santé est présenté en conseil des ministres.

La ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, présente mercredi 13 février son projet de loi santé en conseil des ministres. En voici les principales mesures.

La fin du numerus clausus

Le numerus clausus et le concours couperet limitant le nombre d’étudiants admis en deuxième année de médecine, dentaire, pharmacie et maïeutique (sage-femme) seront supprimés à la rentrée 2020.
Les effectifs d’étudiants en deuxième ou troisième années seront déterminés par les universités, en lien avec les agences régionales de santé (ARS), selon leurs capacités et les besoins du territoire.
Objectif : « augmenter de 20 % » environ le nombre de médecins formés, selon Agnès Buzyn, tout en diversifiant leur profil, grâce à des passerelles entre les cursus et des critères de sélection qui restent à préciser par décret.
Les « épreuves classantes » en fin de sixième année de médecine vont également disparaître au profit de nouveaux examens.
Enfin, des ordonnances définiront les conditions d’une « recertification » régulière des médecins en exercice, pour vérifier que leurs compétences sont à jour.

Des labels « hôpitaux de proximité »

Le projet de loi habilite le gouvernement à réviser la carte hospitalière par ordonnances.
Il s’agira d’une part de labelliser entre cinq cents et six cents « hôpitaux de proximité » recentrés sur la médecine générale, la gériatrie et la réadaptation, mais sans chirurgie ni maternité ; d’autre part de modifier les règles d’autorisation des activités de soins (chirurgie, maternité, urgences…) et des équipements.

jeudi 14 février 2019

Tout comprendre du projet de loi de transformation de la fonction publique

"Un dialogue social plus stratégique", "des leviers managériaux développés", "la transparence et l'équité du cadre de gestion des agents", "la mobilité et l'accompagnement des transitions professionnelles", "le renforcement de l'égalité professionnelle"... Que se cache-t-il derrière les grands axes du projet de loi de transformation de la fonction publique ? La Gazette fait le point. 


Le projet de loi de transformation de la fonction publique, c’est 33 articles développés sur 52 pages. C’est surtout un projet de texte qui se justifie par le « besoin de moderniser le statut », a défendu Olivier Dussopt, secrétaire d’État en charge de la fonction publique, jeudi 14 février, à l’occasion de sa présentation officielle.
Il entend faire adopter par le Parlement « avant l’été », un texte enrichi d’amendements et « éclairé à la lumière du grand débat national ». Son objectif : rendre la fonction publique « plus agile et plus véloce ».

Pour les syndicats, le gouvernement commence à détricoter le statut. Et au pas de course : les réunions techniques et phases de consultations des conseils supérieurs vont s’enchaîner jusqu’au 6 mars (séance du Conseil commun de la fonction publique). Voici les cinq axes du projet de loi.

1) Un dialogue social plus stratégique

Le gouvernement souhaite créer une instance unique, le « comité social d’administration », issu de la fusion des comité techniques (CT) et des comités d’hygiène de santé et conditions de travail (CHSCT) (article 2). C’est dans cette instance unique « que les décisions de promotion pourraient être prises, au fil de l’eau », explique Olivier Dussopt.
Le projet de loi prévoit aussi de recentrer les commissions paritaires sur les situations individuelles les plus délicates (disciplinaire, recours) (article 3) et de développer le recours à la négociation collective (article 4).

2) Développement des leviers managériaux

La volonté de diversifier les viviers de recrutement dans l’encadrement supérieur et dirigeant de la fonction publique par la voie du contrat trouve sa traduction dans l’article 5. Dès le nombre de 40 000 habitants dépassé, communes et établissements publics intercommunaux à fiscalité propre pourraient recruter, par voie de contrat, des non-fonctionnaires sur les emplois de directeurs généraux des services, des services techniques et de directeur général adjoint des services. L’accès à ces emplois n’entraîne pas titularisation dans la fonction publique territoriale. La mesure, portée par le gouvernement, avait été censurée par le Conseil constitutionnel en 2018.
L’État maintient sa volonté de recours accru au contrat avec la création d’un nouveau CDD « de projet » pour six ans maximum dans les trois versants (article 6). Lequel « ressemble beaucoup au contrat de chantier du secteur privé », admet le secrétaire d’État. « Il y a des rapprochements à faire en matière de droit du travail. Mais dans le cadre du statut. »Le projet de texte élargit le recours au contrat sur les emplois à temps non complet dans la FPT (article 8) à toutes les collectivités (il est permis pour les seules communes de moins de 1000 habitants actuellement) Et ce, sur une quotité de temps de travail inférieure à 50 % de la durée légale, tout en améliorant leur sécurité juridique et les droits auxquels ils peuvent prétendre. L’idée est de ne plus recourir à la vacation.

(...)

Source : Gazette des communes, 14/02/2019.
Article intégral en ligne : https://www.lagazettedescommunes.com

dimanche 10 février 2019

Concours de secrétaire administratif de l’Éducation nationale (SAENES)

Un concours interministériel (accessible à partir du bac) est ouvert pour le recrutement de secrétaires administratifs de l’Éducation nationale (SAENES) et d’autres ministères, à savoir :


  • le ministère de l’Économie et des Finances ;
  • les ministères chargés des Affaires sociales ;
  • le ministère de la Défense ;
  • le ministère de la Justice ;
  • le ministère de l’Intérieur et de l’Outre-mer ;
  • le ministère chargé de l’Agriculture ;
  • le ministère de la Culture ;
  • le Conseil d’État et la Cour nationale du droit d’asile ;
  • la Caisse des dépôts et consignations.
Lors de leur inscription au concours, les candidats sélectionnent l’ACADÉMIE OÙ ILS SOUHAITENT PASSER LES ÉPREUVES ET ÊTRE AFFECTÉS en cas de réussite. Puis ils classent, par ordre de préférence, les corps (adjoint administratif de l’Éducation nationale / de l’Agriculture / de l’Économie, etc.) pour lesquels des postes sont offerts au recrutement dans cette académie.

samedi 9 février 2019

Ouverture du concours interministériel d’adjoint administratif 2019

Le concours commun interministériel d’adjoint administratif (externe ou interne), accessible sans condition de diplôme, est ouvert dans la plupart des académies (voir liste ci-dessous).


Organisé par le ministère de l’Éducation nationale (en parallèle d’un recrutement sans concours d’adjoints administratifs), il permet l’accès aux emplois d’adjoints administratifs de différents ministères (fonctionnaire de catégorie C) :
Lors de leur inscription au concours, les candidats sélectionnent l’académie de leur choix puis classent, par ordre de préférence, les corps (adjoint administratif de l’Éducation nationale / de l’Agriculture / des Affaires sociales, etc.) pour lesquels des postes sont offerts au recrutement dans cette académie. Les nominations dans tel ou tel corps sont prononcées en fonction du rang de classement des lauréats et des vœux qu’ils auront émis.
Le nombre de postes n’est pas encore connu. En 2018, 670 postes ont été offerts au concours externe, 677 au concours interne.

vendredi 8 février 2019

Selon Oxfam, les vingt-six plus riches détiennent autant d’argent que la moitié de l’humanité

A l’occasion de la publication de son rapport annuel, l’ONG appelle les Etats à taxer les plus riches. La fortune des milliardaires a augmenté de 900 milliards de dollars en 2018.

La concentration de la richesse s’est encore accentuée en 2018 : vingt-six milliardaires ont désormais entre leurs mains autant d’argent que la moitié la plus pauvre de l’humanité, a dénoncé, dimanche 20 janvier, l’ONG Oxfam.


« Le fossé qui s’agrandit entre les riches et les pauvres pénalise la lutte contre la pauvreté, fait du tort à l’économie et alimente la colère dans le monde », a affirmé Winnie Byanyima, la directrice exécutive d’Oxfam international.
Les gouvernements « doivent s’assurer que les entreprises et les plus riches paient leur part d’impôts », a-t-elle ajouté, à l’occasion de la publication du traditionnel rapport annuel de l’ONG sur les inégalités mondiales en amont du Forum économique mondial (WEF, World Economic Forum) qui se tient jusqu’à vendredi à Davos (Suisse).

Selon les chiffres de l’ONG – dont la méthodologie, qui se base sur les données publiées par la revue Forbes et la banque Crédit suisse, est contestée par certains économistes – vingt-six personnes disposent désormais d’autant d’argent que les 3,8 milliards les plus pauvres de la planète ; en 2017, ils étaient quarante-trois.

Le nombre de milliardaires a doublé depuis 2008

Quant à l’homme le plus riche du monde, Jeff Bezos, le patron d’Amazon (112 milliards de dollars en 2018, soit 98,5 milliards d’euros), 1 % de sa fortune correspond au « budget de santé de l’Ethiopie », insiste Oxfam.
D’une manière générale, la fortune des milliardaires dans le monde a augmenté de 900 milliards de dollars en 2018, soit au rythme de 2,5 milliards par jour, alors que celle de la moitié la plus pauvre de la population de la planète a chuté de 11 %.
Le nombre de milliardaires a d’ailleurs doublé depuis la crise financière de 2008, a souligné Oxfam, constatant que « les riches bénéficient non seulement d’une fortune en pleine expansion, mais aussi des niveaux d’imposition les moins élevés depuis des décennies ».
« Si la tendance était inversée, la plupart des gouvernements auraient suffisamment de ressources pour financer les services publics », a souligné l’ONG qui estime que « la richesse est tout particulièrement sous-taxée ». Elle a ainsi précisé que sur un dollar d’impôt sur le revenu, seulement quatre centimes proviennent de la taxation de la richesse.

La taxation des plus riches fait débat

Selon Oxfam, qui estime que les plus riches cachent au fisc 7 600 milliards de dollars, dans certains pays comme le Brésil ou le Royaume-Uni, « les 10 % les plus pauvres paient désormais des impôts plus élevés en proportion de leurs revenus que les plus riches ».
Ce rapport est publié à un moment où la taxation des plus grandes fortunes suscite des débats dans plusieurs pays.
En France, le mouvement des « gilets jaunes » a relancé le débat sur la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) par le président Emmanuel Macron. Aux Etats-Unis, la députée démocrate Alexandria Ocasio-Cortez, fraîchement élue, a proposé de taxer à 70 % les plus riches, obtenant le soutien du Prix Nobel d’économie (2008), Paul Krugman.

Source : Le Monde, 20/01/2019.
Rapport intégral sur les inégalités d'OXFAM :
https://www.oxfamfrance.org/rapports/services-publics-ou-fortunes-privees-rapport-davos-2019/


https://www.oxfamfrance.org/actualite/sept-questions-interessantes-que-vous-avez-posees-sur-le-rapport-sur-les-inegalites-doxfam/

jeudi 7 février 2019

Recrutement 2019 sans concours d’adjoints administratifs de l’Éducation nationale : procédure d’inscription

Le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche recrute sans concours et sans condition de diplôme des adjoints administratifs.


Les candidats s’inscrivent auprès de l’académie ou du vice-rectorat de leur choix : ils y seront affectés s’ils sont recrutés. Ils peuvent s’inscrire dans plusieurs académies.

Les académies concernées par le recrutement sans concours d’Adjaenes sont celles de :
  • Amiens
  • Clermont-Ferrand
  • Grenoble
  • Guadeloupe
  • Limoges
  • Lyon
  • Martinique
  • Nice
  • Reims
  • Toulouse
  • Mayotte

Recrutement sans concours d’adjoints administratifs de l’Éducation nationale : comment s’inscrire ?

Vous avez jusqu’au jeudi 7 mars 2019 à 17 heures (heure de Paris) pour vous inscrire sur l’application Cyclades (voir lien en fin d’article).

(...)

En savoir + sur le recrutement 2019 sans concours d'Adjoint administratifs de l’Éducation nationale :  https://vocationservicepublic.fr/recrutement-sans-concours-adjaenes-2019-procedure-inscription