vendredi 25 avril 2014

Les liens entre la consommation de boissons énergisantes et la consommation de psychotropes chez les jeunes / Que connaissons-nous du phénomène?


C’est dans les années 1960 que les «boissons énergisantes» font leur apparition en Asie et en  Europe (Reissig, Strain & Griffiths, 2009). Par contre, l’ampleur du phénomène, tel qu’il est connu aujourd’hui, provient surtout de l’arrivée de Red Bull® en Autriche en 1987 et en Amérique du Nord en 1997 (Reissig, Strain & Griffiths, 2009). Au Québec, la première marque mise en marché, le Guru®, est offerte depuis 1999 (Allard, Bélanger & Paquin, 2011). La caféine est le principal ingré-dient actif présent dans ces boissons. Selon la variété du produit offert, ce stimulant est ajouté à du sucre, de la taurine, du glucuronolactone, des vitamines et diverses autres substances en quantité variable (ex.: ginseng, inositol, etc.) (INSPQ, 2010). Depuis leur introduction sur le marché, les boissons énergisantes (BÉ) connaissent une popularité grandissante (Simon & Mosher, 2007). Les BÉ font l’objet d’une promotion qui incite les jeunes à consommer ces liquides sucrés et caféinés en prônant des bienfaits tels un regain d’énergie, un état d’éveil prolongé et une augmentation de la performance physique et intellectuelle dans différents contextes. Certains auteurs déplorent le fait que les stratégies de marketing ciblent majoritairement les jeunes de l’école secondaire et du collé-gial, les incitant ainsi à consommer de la caféine en banalisant la consommation de ces boissons (Allard, Bélanger & Paquin, 2011). 

Extrait de Drogue-sante-societé.ca
Article en ligne: Les liens entre la consommation de boissons  énergisantes

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