Sommeil, cancers, métabolisme, santé mentale… Les conséquences d’un rythme décalé sont de mieux en mieux connues.
«Il faut éviter le travail de nuit s’il n’est pas nécessaire: il est un toxique pour la santé, martèle le Pr Claude Gronfier, chronobiologiste à l’Inserm. «La loi prévoit qu’il reste exceptionnel. Mais il existe de nombreuses dérogations, ajoute le chercheur, et on estime aujourd’hui que 15 à 20 % des gens font un travail de nuit.» La pénibilité du travail de nuit est connue depuis longtemps, et il doit en théorie être justifié par la nécessité d’assurer la continuité de l’activité économique ou des services d’utilité sociale, et prendre en compte les impératifs de protection de la santé des travailleurs de nuit. Pourtant, le nombre de travailleurs nocturnes a doublé en vingt ans, plus particulièrement chez les femmes, à qui il était interdit jusqu’en 2001! Désormais, plus de deux tiers des travailleurs ont des horaires atypiques, loin de la «semaine standard» (une journée de huit heures entre 7 heures et 20 heures, avec un repos méridien, sur cinq jours du lundi au vendredi, avec deux jours de repos consécutifs), sur laquelle se basent encore la réglementation et les mesures de protection.
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Article intégral en ligne : http://sante.lefigaro.fr
Source : Le Figaro.fr, 13/09/2019.
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