Les tarifs, 46 et 60 euros, de ces nouvelles classes de consultations ont été publiés au « Journal officiel » jeudi.
La nouvelle convention médicale signée en août 2016 entre les syndicats de médecins et l’Assurance-maladie a fait apparaître
deux nouvelles catégories de consultations chez les médecins
généralistes et spécialistes, dont les tarifs viennent d’être publiés au
Journal officiel. Elles ont été créées pour prendre en charge des actes plus longs et plus complexes et entreront en vigueur le 1er novembre.
- La consultation « complexe » à 46 euros
La consultation « complexe » sera facturée 46 euros. Elle concernera plusieurs pathologies et certains rendez-vous
de prévention. Seront concernées les séances de prise en charge des
enfants en risque avéré d’obésité, tout comme les soins aux nouveau-nés
nécessitant un « suivi spécifique » par le pédiatre, de la naissance à vingt-huit jours. Pour les jeunes filles de 15 à 18 ans, la première consultation pour obtenir une contraception, ou en prévention des maladies sexuellement transmissibles, rentrera dans cette catégorie.
Les troubles graves du comportement alimentaire, la tuberculose,
l’asthme, les pathologies oculaires graves notamment entrent également
dans cette catégorie et verront la consultation majorée de 16 euros,
soit 62 euros.
- La consultation « très complexe » à 60 euros
Elle concernera les malades rénaux chroniques en vue d’une greffe rénale, les malformations congénitales graves, les consultations d’annonce de cancer, les maladies graves du fœtus. Son tarif sera de 60 euros.
- Les consultations longues majorées
Les visites à domicile sont réévaluées, quand elles concernent
certains patients atteints de maladies neuro-dégénératives, comme la
maladie de Parkinson ou d’Alzheimer. Le médecin traitant devra facturer 70 euros au lieu des 56 euros aujourd’hui, et pourra réaliser cette visite trois fois par an, contre une seule visite annuelle précédemment.
Les remboursements seront toujours pris en charge à hauteur de 70 %
par l’Assurance-maladie et à 100 % pour les personnes atteintes
d’affections de longue durée.
Le Monde, 14/09/2017.
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