Chaque année, depuis 1981, le 25 novembre est une journée particulière, celle de la lutte contre les violences faites aux femmes. Pourquoi ça n'en finit pas alors qu'il existe un arsenal juridique pour les stopper ?
Voici pourquoi le mouvement #NousToutes organise des rassemblements, samedi 24 novembre, la veille de la Journee-internationale-pour-l-elimination-de-la-violence-a-l-egard-des-femmes, à Paris, place de l'Opéra à 14 heures et dans toutes la France.
Cette violence ce n’est pas rien et il faut la dénoncer, l’arrêter. Nous toutes et nous tous sommes concernés : ça urge, car chez nous, en France, 216 000 femmes sont victimes chaque année de violences conjugales (physiques ou sexuelles). Cette violence tue une femme tous les trois jours. Et toutes les 7 minutes, 1 femme est violée en France.
La violence faites aux femmes c’est aussi le harcèlement de rue et sexuel au travail, les agressions sexuelles et les viols y compris de la part des conjoints, petits amis, ex, mutilations, excisions et mariages forcés comme en témoigne le site dédié Stop-mariage-forcé
Quand on fait l'addition on arrive à un total hallucinant de prés de 500 000 victimes annuelles en France - sources Amnesty International France.
Les chiffres de la violence faite aux femmes en France sont téléchargeables sur http://stop-violences-femmes.gouv.fr et sur la dernière étude de l' ined-population-societes-viols-agression-sexuelle
Ça se passe aussi à l’école comme vous pouvez le constater ici lutter-contre-les-violences-faites-aux-filles-a-l-ecole et au travail. Lire à ce sujet le communiqué de la CGT qui soutient le mouvement #NousToutes et le communiqué de FO qui appelle à davantage de prévention.
Ces chiffres sont hélas en augmentation et ce malgré l'arsenal législatif et la résolution 54/134-17-decembre-1999 des Nations Unies qui invite les pays et les ONG à organiser des actions dans le but de promouvoir les droits des femmes et de sensibiliser le public aux situations de violences que vivent les femmes.
C’est à cet effet que la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes a été fixée le 25 novembre.
Pourquoi cette date ? Parce qu’elle a été choisie par les militantes et militants en faveur des droits des femmes en 1981 en mémoire des sœurs Mirabal, assassinées le 25 novembre 1960 par le régime dictatorial de la République dominicaine.
- historique de la Journée contre la violence faite aux femmes
- appel de l'ONU de 1993
Venons-en aux droits des femmes victimes de violences qui intéressent aussi les témoins.
Le recours et les droits des femmes victimes de violence
Rappelons que les femmes ont des droits tous les jours, pas seulement le 25 novevembre ou le 8 mars. Quand ils ne sont pas respectés notamment par la violence, les victimes comme les témoins ne doivent pas hésiter à appeler le 3919 (gratuit et anonyme) ou faire appel à une association-locale- Autres numéros utiles ou d’urgence sur http://stop-violences-femmes.gouv.fr/A-qui-m-adresser.html
- également le CNIDFF (centre national d'information sur le droit des femmes et des familles) sur http://www.infofemmes.com/v2/p/Se-documenter/Partenaires/3919/3026
- au travail aussi réagissez en cas de violences et de harcèlement en contactant l'AVFT (association contre les violences faites aux femmes au travail) sur http://www.avft.org/ ou au 01 45 84 24 24
- Vous êtes victime, témoin consultez le depliant_violences
- Ce que dit la loi pour protéger les femmes du harcèlement et de la violence sexuelle, de la violence au sein du couple sur http://stop-violences-femmes.gouv.fr/Suis-je-concernee.html
- Les violences ont un Impact sur la santé et sont prises en charge par l'assurance maladie et les hôpitaux. En svoir + sur http://stop-violences-femmes.gouv.fr/violences_et_sante
Ne pas hésitez à contacter sa caisse d'assurance maladie.
Ce qui est prévu pour les hommes violents
Comme vous pouvez le lire sur https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F12544 la prise en charge des auteurs de violences faites aux femmes est davanatage répressive que préventive.Cependant il existe des structures, en dehors des médecins traitants et des psys, qui peuvent aider les hommes violents.
C'est le cas de la FNACAV que l'on peut contacter sur http://www.fnacav.fr/ ou au 01.44.73.01.27 ou encore par mail contact@fnacav.fr
(...)
Source : L'Humanité.fr, 23/10/2018.
Article intégral en ligne : https://www.humanite.fr
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