vendredi 27 novembre 2020

Les violences conjugales sévères envers les femmes n’ont pas diminué en quinze ans

Une enquête montre que plus d’une femme sur trois récemment séparées déclare des violences d’un conjoint dans les douze derniers mois. 

Un an après la conclusion du Grenelle contre les violences conjugales, qui avait permis de mobiliser l’opinion publique sur le sujet et entraîné l’annonce d’une quarantaine de mesures gouvernementales, les connaissances sur les mécanismes et les effets des violences sont renforcées par la publication, lundi 23 novembre, de l’enquête « Violences et rapports de genre » (Virage).

Pour le volet conjugal, on retiendra ce chiffre marquant : 6 % des femmes et 2 % des hommes indiquent avoir subi des atteintes plus ou moins répétées de la part d’au moins un partenaire sur l’ensemble de leur vie de couple. La proportion de femmes ayant subi des violences conjugales monte à plus de 11 % parmi des femmes ayant déjà été séparées au moins une fois ; a contrario, les prévalences pour les hommes ne dépassent pas les 2 % ou 3 % selon le parcours conjugal. Si on entre dans le détail des violences rapportées, qui vont du contrôle du téléphone au dénigrement et à l’insulte jusqu’à la tentative de meurtre, la catégorie « atteintes très sévères » concerne 10 fois plus souvent les femmes que les hommes.

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Source : Le Monde, 25/11/2020.
Article intégral en ligne : https://www.lemonde.fr

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