Depuis le 1er janvier 2017, le « congé proche aidant » se substitue au « congé de soutien familial ». Il permet aux salariés justifiant d’au moins un an d’ancienneté dans leur entreprise de suspendre leur contrat de travail pour accompagner un proche en situation de handicap ou une personne âgée en perte d’autonomie.
Créé par la loi sur l'adaptation de la société au vieillissement, ce congé fait partie des « congés d'articulation entre vie professionnelle et vie personnelle et familiale » définis par la loi Travail du 8 août 2016. Un décret publié au Journal officiel du 19 novembre 2016 en précise les conditions de mise en œuvre.
Le principal intérêt du dispositif est de pouvoir s’absenter longuement sans avoir à démissionner… mais le congé de proche aidant est un congé sans solde, non rémunéré.
Davantage de personnes pourront bénéficier du congé de proche aidant
Non rémunéré, il est ouvert aux salariés ayant au moins un an d’ancienneté (contre deux ans pour l’ancien congé de soutien familial) qui décident d’aider une personne présentant un handicap entraînant un taux d'incapacité permanente au moins égal à 80 % ou une perte d'autonomie correspondant à un classement en Gir 1, 2 ou 3 [1].
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Article intégral en ligne : http://www.66millionsdimpatients.org/le-conge-proche-aidant-comment-ca-fonctionne/
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