mardi 28 février 2017

« La fin de vie, et si on en parlait ? »

C’est la campagne d’information que vient de lancer le ministère de la santé pour lever un tabou : exprimer ses dernières volontés tant que c’est encore possible.


« La fin de vie et si on en parlait ? »
C’est d’ailleurs quand tout va bien qu’il faut prévoir ses dernières volontés, à savoir :
- ses directives anticipées au cas où
- la désignation d’une personne de confiance
- le sort des organes après sa mort
- la rédaction d’un testament.

 

C’est quoi les directives anticipées ?

C’est une datée et signée de votre main qui exprime votre volonté en cas de maladie ou d’accident graves sur les points suivants :
- pas d’acharnement thérapeutique,
- limiter ou arrêter les traitements qui vous seront prescrits,
- être soulagé des souffrances même si cela entraîne votre décès,
- subir une intervention chirurgicale,
- être mis sous respiration artificielle ou non
- droit de laisser mourir
- mise en œuvre d’une sachant qu’il ne s’agit pas d’euthanasie (non légalisée en France) dans l’éventualité où vous seriez atteint d’une affection grave et incurable dont le pronostic vital est engagé et dont les traitements ne soulagent pas ou plus la souffrance.  Egalement en cas de souffrance insupportable parce que vous avez prévu, dans votre directive anticipée, d’arrêter un traitement.
Et c'est votre droit.
Ne pas oublier d’indiquer vos nom et prénom, vos date et lieu de naissance.
Vos directives anticipées s’imposent au médecin pour toute décision de traitement, d’intervention ou d’investigation, sauf dans deux cas :
- en cas d’urgence vitale, le temps d’évaluer votre situation (par exemple en cas de réanimation suite à un accident de santé brutal)
- les directives anticipées sont inappropriées ou non conforme à la situation médicale. Le médecin doit alors rendre sa décision à l’issue d’une procédure collégiale.
La décision de refus d’application des directives anticipées doit être portée à la personne de confiance, à défaut à la famille ou à des proches.
Pour être accessibles (il n’existe pas de fichier central comme pour les testaments), vos dernières volontés doivent être confiées à un membre de votre famille, à un proche et à votre personne de confiance. Si vous préférez, vous pouvez leur indiquer le lieu où vous les conserver.
Une copie de vos directives doit être remise à votre médecin traitant.
Les directives anticipées n’ont pas de durée limite mais vous pouvez les modifier à tout moment et même les annuler.


Pourquoi une personne de confiance et qui ?

Une peut être utile :
- pour vous accompagner dans vos démarches et assister à vos entretiens médicaux pour vous aider à prendre une décision,
- dans le cas où votre état de santé ne vous permettrait pas de donner votre avis ou de faire part de vos décisions,
- faire connaître vos directives anticipées si vous les lui avez confiées ou vous lui avez indiqué où elles se trouvent.
La personne de confiance peut être votre conjoint, concubin, partenaire d’un PACS, membre de la famille, ami(e), proche, médecin traitant, personne à prévenir en cas de pépin.
Bien entendu, vous pouvez changer de personne de confiance à tout moment.

Comment refuser un prélèvement d’organes post-mortem ?

Il faut savoir que les organes de toutes personnes peuvent être prélevés à des fins thérapeutiques ou scientifiques après son décès… si elle ne s’y oppose pas de son vivant.
Pour s’y opposer il faut donc, de son vivant puisque c’est une démarche personnelle que personne ne peut faire à votre place, s’inscrire au
C’est gratuit et révocable à tout moment.
Il est bien aussi d’informer les proches, sa personne de confiance ou d’écrire son refus de prélèvement d’organes dans un testament.
- Les réponses à vos questions sur

(...)

L'Humanité.fr, 22/02/2017.
Article intégral en ligne : http://www.humanite.fr/la-fin-de-vie-et-si-en-parlait-632509

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