samedi 9 décembre 2017

Se former à l’ère de l’intelligence artificielle

« Les illettrés du XXIème siècle ne seront pas ceux qui ne savent pas lire ou écrire mais ceux qui ne savent pas apprendre, désapprendre et réapprendre », prédisait le futurologue Alvin Toffler dès les années 70. Mais que faut-il apprendre dans un monde déjà dominé par les nouvelles technologies et demain par l’intelligence artificielle ? Et comment ? Que deviendront les diplômés d’aujourd’hui dans ce monde de la « fin du travail » que prophétisait Jeremy Rifkin en 1995 dans son livre éponyme ? Autant de questions qu’on s’est posé la semaine dernière au Qatar où se déroulait le World Innovation Summit for Education (Wise), un événement qui réunit depuis 2009 les grands acteurs de l’éducation venus du monde entier.


Des étudiants de NEOMA BS visitent une entreprise en réalité virtuelle

La montée en puissance de l’IA


Après l’ère numérique, les formateurs doivent maintenant faire face à la montée en puissance d’une intelligence artificielle (IA) qui s’apprête à tout bouleverser.  «Aujourd’hui et demain, les besoins en professionnels du numérique maîtrisant notamment les concepts globaux de l’IA et les cas d’usage vont devenir pressants pour accompagner les projets métiers ou les innovations technologiques», estime l’association Pasc@line dans une toute nouvelle étude. Elle préconise donc d’intégrer le sujet « Intelligence artificielle » dans l’ensemble des cursus des étudiants ingénieurs du numérique, de multiplier les spécialisations en fin de cycle mais aussi d’enseigner les concepts et les cas d’usages principaux de l’IA dans les formations d’ingénieurs ne relevant pas spécifiquement du numérique mais également dans les écoles de management.
« Il y a 20 ans nous formions des diplômés qui allaient travailler dans le marketing et la finance. Nous avions remarquablement appris à des étudiants à aller puiser dans des stocks de connaissance », confirme Bernard Belletante, le directeur d’emlyon BS qui remarque que « 2020-2030 va être la décennie de l’intelligence artificielle. Ce qui signifie que notre responsabilité c’est de développer les compétences d’individus qui vont devoir travailler dans des systèmes complexes et apprenants ». 

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Source : Le Monde, 21/11/2017.
Article intégral en ligne : http://orientation.blog.lemonde.fr

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