En France, la loi ouvrant la PMA à toutes les femmes est en cours d’examen au Sénat.
Elle met en lumière les nombreuses possibilités qui existent en matière de procréation médicalement assistée (PMA), faisant intervenir un ou deux donneurs (de sperme, d’ovocytes ou d’embryons). Mais surtout, elle montre que les pays qui réservent cet ensemble de techniques exclusivement aux couples hétérosexuels font figure d’exception au sein de l’Union européenne.
Bientôt la fin d’une exception française
Toutes les configurations possibles de PMA (avec don d’ovocyte, don de sperme, don des deux types de gamètes ou don d’embryon) sont accessibles aux femmes seules, aux couples de femmes et aux couples hétérosexuels dans onze pays de l’UE : Belgique, Espagne, Estonie, Finlande, Irlande, Lettonie, Luxembourg, Malte, Portugal, Pays-Bas et Royaume-Uni.En Autriche, la PMA avec don de gamètes est ouverte aux couples de femmes et aux couples hétérosexuels mais pas aux femmes seules. Le don d’embryon n’y est pas autorisé. En Hongrie, les couples de femmes n’ont pas accès à la PMA, tandis qu’elle est autorisée pour les femmes seules. Si le Sénat vote la loi déjà adoptée à l’Assemblée nationale le 27 septembre, la France rejoindra la majorité des pays où la PMA est aussi ouverte aux femmes seules ou aux couples de femmes.
Source : Courrier international, 11/10/2019.
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