samedi 27 février 2016

Catherine Frot, Vincent Lindon, « Fatima »... Les primés de la 41e Nuit des Césars

La 41e édition des Césars, les plus prestigieuses récompenses du cinéma français, s’est tenue vendredi 26 février au Théâtre du Châtelet à Paris. Au total, quelque 4 200 professionnels du 7e art ont voté pour récompenser les performances les plus marquantes de l’année écoulée.

Le palmarès en bref :
  • Meilleur film : Fatima de Philippe Faucon, repart avec la statuette. Le long-métrage, inspiré de Prière à la lune (2006) et Enfin, je peux marcher seule (2011) de Fatima Elayoubi, relate le parcours d’une immigrée maghrébine et de sa famille en France.
  • Meilleur réalisateur : Arnaud Desplechin remporte ce César pour Trois souvenirs de ma jeunesse. Dans son film, récit initiatique et oeuvre sur l’amour, le cinéaste plonge dans l’adolescence des personnages de son long-métrage de 1996 Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle).
  • Meilleure actrice : Catherine Frot, 59 ans, a été récompensée pour son rôle dans Marguerite. Elle y incarne une aristocrate vieillissante, persuadée d’être une chanteuse d’opéra talentueuse.
  • Meilleur acteur : Vincent Lindon, 56 ans, a été honoré pour sa prestation dans La Loi du marché, où il campe un ancien chômeur devenu d’agent de sécurité dans un supermarché.
  • Meilleur film étranger : Birdman du Mexicain Alejandro Gonzalez Iñarritu est une comédie noire aux accents fantastiques sur un ex-acteur ayant incarné un super-héros qui veut renouer avec la gloire au théâtre.
  • Meilleur acteur dans un second rôle : Benoît Magimel, 41 ans, a obtenu la statuette pour son intérprétion d’un éducteur spécialisé ui-même confronté à la délinquance dans sa jeunesse dans La Tête haute.
  • Meilleure actrice dans un second rôle : Sidse Babett Knudsen a été récompensée pour sa performance dans L’Hermine ». L’actrice de 47 ans y incarne une médecin appelée à siéger comme jurée dans une cour d’assise dirigée par le très bougon Xavier Racine (Fabrice Luchini).
  • Meilleur premier film : Mustang, de la réalisatrice franco-turque Deniz Gamze Ergüven, narre l’odyssée de cinq soeurs pleines de vie que l’on veut marier de force dans un village de Turquie.
  • Meilleur film d’animation : Le Petit Prince, réalisé par Mark Osborne, invente une histoire inspirée du célèbre conte de Saint-Exupéry. L’idée ? Partir du principe que l’aviateur est resté vivant et passe son temps à observer les étoiles avec son télescope.
  • Meilleur espoir féminin : la comédienne Zita Hanrot, 26 ans, a remporté le titre pour son rôle dans Fatima, de Philippe Faucon, où elle incarne la fille aînée d’une femme de ménage immigrée.
  • Meilleur espoir masculin : pour son premier rôle, Rob Paradot interprète un adolescent délinquant dans La Tête haute, d’Emmanuelle Bercot. Une belle marque de reconnaissance pour celui qui était en CAP de menuiserie lorsqu’il a été repéré, à 18 ans.
Le Monde, 26/02/2016.


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