Les femmes participant à cette étude pourront recevoir l'équivalent de 300 euros si elles s'abstiennent de fumer durant leur grossesse.
Source AFP
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| Le Point.fr
Les plans de communication n'ont pas suffisamment fonctionné. Il
faut donc trouver d'autres arguments pour convaincre les femmes
enceintes d'arrêter de fumer. Le Parisien annonce que seize
maternités vont offrir des bons d'achat. Un total de 400 futures mamans
vont être recrutées. Des volontaires, majeures, qui doivent être
enceintes de moins de quatre mois et demi et fumer un minimum de cinq
cigarettes quotidiennes (ou trois roulées, mais pas d'autres produits à
base de tabac ni de cigarette électronique), selon le journal. Seize
services de maternité de France
participent à cette étude baptisée Fiscp et lancée par l'AP-HP
(Assistance publique-Hôpitaux de Paris), avec le soutien financier de
l'Institut national du cancer (Inca).
Les résultats ne seront connus que dans deux ans, indique encore le quotidien qui explique que les futures mamans seront reçues et suivies en consultation de tabacologie trois ou cinq fois jusqu'à l'accouchement et devront se soumettre à un entretien téléphonique six mois plus tard. Toutes recevront une rémunération de 20 euros à chaque visite. Des bons d'achat valables dans plusieurs enseignes, sauf évidemment pour acheter du tabac ou de l'alcool.
Le journal conclut en citant les dernières statistiques disponibles du baromètre santé Inpes (Institut national de prévention et d'éducation pour la santé), selon lesquelles les futures mamans sont près de 18 % à toujours fumer au dernier mois de leur grossesse.
Les résultats ne seront connus que dans deux ans, indique encore le quotidien qui explique que les futures mamans seront reçues et suivies en consultation de tabacologie trois ou cinq fois jusqu'à l'accouchement et devront se soumettre à un entretien téléphonique six mois plus tard. Toutes recevront une rémunération de 20 euros à chaque visite. Des bons d'achat valables dans plusieurs enseignes, sauf évidemment pour acheter du tabac ou de l'alcool.
300 euros versés
Pour une moitié des 400 futures mamans choisies de façon aléatoire (l'autre moitié constituant un groupe de contrôle), l'incitation financière pour cette aide au sevrage sera doublée. 20 euros de bons supplémentaires, en récompense de leurs mois sans cigarettes. Selon Le Parisien, une femme enceinte entrant dans l'étude en début de grossesse pourrait ainsi recevoir l'équivalent de 300 euros. L'addiction à la cigarette est des plus tenaces, particulièrement chez les femmes enceintes, précise Le Parisien, qui indique que le tabac pendant la grossesse présente un risque d'accouchement prématuré, nuit au développement d'un bébé menacé de petit poids, d'asthme et même de diabète futur.Le journal conclut en citant les dernières statistiques disponibles du baromètre santé Inpes (Institut national de prévention et d'éducation pour la santé), selon lesquelles les futures mamans sont près de 18 % à toujours fumer au dernier mois de leur grossesse.
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