Les Français « veulent mourir dans la dignité » mais ne l'écrivent pas forcément. C'est du moins ce que révèle un récent sondage. Si aujourd'hui 14 % d'entre eux ont déjà rédigé des directives anticipées en prévision de leur fin de vie, penser à sa mort reste psychologiquement difficile pour un bon nombre de personnes, dont paradoxalement les plus âgées.
D'après un récent sondage, les Français pensent davantage à leur fin
de vie même si les chiffres restent faibles. Pourtant, la rédaction formelle de directives anticipées pourrait s'avérer importante dans l'avenir. |
14 % des Français ont rédigé leurs directives relatives à la fin de vie
Coucher ses volontés sur le papier, établir la manière dont on souhaite mourir et surtout dont on ne souhaite pas vivre, ce n'est pas chose facile. Déjà en 2005, avec la loi Leonetti, le fait de donner son avis à l'avance sur sa prise en charge thérapeutique en cas de maladie grave était une avancée prometteuse car elle valorisait la parole des patients. Pourtant, jusqu'ici la plupart des Français n'ont guère profité de cette opportunité ! Et pour cause, les barrières psychologiques sont conséquentes. Personne n'a réellement envie de penser à sa mort prochaine, d'autant qu'écrire des directives sur sa fin de vie ce n'est pas seulement y avoir pensé mais y avoir mûrement réfléchi.(...)
Source : Infirmiers.com
Article intégral en ligne : https://www.infirmiers.com
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