Le changement du mode de calcul de l’allocation, un autre volet important de la réforme, ne s’appliquera lui qu’en avril prochain.
Comme
la réforme des retraites, le projet de réforme de l’assurance-chômage a
fait partie des mesures-phares de la campagne présidentielle d’Emmanuel
Macron. Et comme la première, la seconde a suscité des vives réactions,
notamment du côté des syndicats et des organisations patronales.
Ce 1er
novembre, c’est pourtant un nouveau pas de plus qui est fait concernant
l’assurance-chômage, en attendant le changement du mode de calcul de
l’allocation, qui aura lieu en avril prochain. Pour l’heure, ce sont
trois nouvelles règles d’indemnisation pour les demandeurs d’emploi qui
vont entrer en rigueur ce vendredi.
Un accès plus dur à l’indemnisation
La
première concerne la période de travail requise pour avoir accès à
l’indemnisation. À compter de mercredi, il faudra ainsi avoir cumulé au
moins six mois (910 heures) de travail sur une période de référence de
24 derniers mois, contre quatre mois sur les 28 derniers aujourd’hui.
La
durée minimale d’indemnisation passe alors de quatre à six mois. La
durée maximale reste de deux ans pour les moins de 53 ans et de deux ans
et demi pour les demandeurs de 53 à 55 ans. Pour les plus de 55 ans,
rien ne change, la période de référence reste de trois ans.
La
réforme prévoit par ailleurs un durcissement du seuil permettant le
rechargement des droits en cas de travail pendant sa période de chômage.
Jusqu’ici, un demandeur d’emploi qui travaillait au moins 150 heures
(soit un mois) voyait sa durée d’indemnisation prolongée d’autant. Il
lui faudra désormais au moins six mois avant de pouvoir en bénéficier.
Toutes les ouvertures de droit associées à une date de fin de contrat antérieure au 1er novembre, principalement des rechargements, resteront cependant sur la réglementation ancienne.(...)
Article intégral en ligne : https://www.lefigaro.fr
Source : Le Figaro.fr, 30/10/2019.
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