Les mesures annoncées par Matignon pour lutter contre les violences conjugales sont encore trop floues ou limitées, dénoncent certaines associations. Et l’absence d’enveloppe budgétaire supplémentaire déçoit.
Ce qui domine, c’est la déception »,
reconnaît Hélène de Ponsay. Pour la vice-présidente de l’Union
nationale des familles de féminicides, après le discours de clôture du
Grenelle contre les violences conjugales par Edouard Philippe, le compte
n’y est malheureusement pas.
Avec
une quarantaine de familles confrontées au fléau des féminicides, elle
s’était en particulier mobilisée pour que ce terme, au sens de crime
machiste et systémique frappant les femmes, fasse son entrée dans le code pénal. La fin de non-recevoir du gouvernement sur ce point les déçoit donc profondément.
Quant
aux mesures annoncées par le premier ministre au terme de cette
concertation inédite de près de trois mois, cette sœur d’une victime de
féminicide déplore qu’elles soient encore « trop timides ».
Qu’il s’agisse de la prise en charge des auteurs, de la réflexion sur
l’exercice de l’autorité parentale, plusieurs engagements « vont dans le bon sens », mais s’arrêtent au milieu du gué.
(...)
Article intégral en ligne : https://www.lemonde.fr
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