lundi 1 octobre 2018

Un rapport parlementaire préconise des mesures contre la malbouffe

Le rapport sur l'alimentation industrielle proposée ce mercredi à l'Assemblée nationale préconise notamment l'amélioration de la qualité des repas dans les cantines et une forte diminution du nombre d'additifs autorisés dans les produits industriels.


Les députés s'attaquent à la malbouffe. Un rapport parlementaire sur l'alimentation industrielle est présenté ce mercredi à l'Assemblée nationale. Il découle d'une série d'études menée sur six mois et d'une quarantaine d'auditions conduites par les députés chargés d'une commission d'enquête sur le sujet, présidée par le député de la France Insoumise, Loïc Prud'homme. Les propositions du document, dévoilées par franceinfo, visent à encadrer plus strictement le secteur de l'alimentation sur la publicité, la fabrication des produits, l'éducation, et la lutte contre les inégalités sociales. Passage en revue.


● Rendre obligatoire le logo Nutri-Score

Le logo Nutri-Score prend la forme d'une échelle de 5 couleurs (du vert foncé au orange foncé), associée à des lettres allant de A («meilleure qualité nutritionnelle») à E («moins bonne qualité nutritionnelle»). Il est aujourd'hui facultatif et repose sur le volontariat des entreprises. Le rapport recommande de le rendre obligatoire sur les produits alimentaires transformés et ultratransformés qui sont fabriqués en France. Les parlementaires préconisent également la mise en place d'une étiquette indiquant la proportion globale d'additifs et l'origine du produit.




● Limiter la teneur en sel, sucre et acide gras

Le rapport intervient également sur la fabrication même des produits, préconisant ainsi l'institution d'une réglementation qui limiterait leur teneur en sel, sucre ou encore acide gras. En France, alors que 30 % de nos apports quotidiens en sel proviennent du pain, le rapport souhaite rendre obligatoire une teneur maximale en sel des produits de panification de 18 grammes par kilo de farine. Cette réglementation avait par ailleurs déjà été préconisée par l'Anses depuis 2002. Le document s'appuie sur les indications de l'Organisation mondiale de la santé qui recommande une consommation de 5 grammes de sel par jour, à la place des 10 à 12 grammes que les Français consomment en moyenne. Afin d'atteindre cet objectif dans les cinq ans, les députés chargés de l'enquête suggèrent un échéancier et des sanctions financières imposées en cas de non-respect des nouvelles conformités.

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Article intégral en ligne : http://www.lefigaro.fr
Source : Le Figaro, 26/09/2018.

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