Des molécules empêchent les cellules cancéreuses de corriger les erreurs dans leur matériel génétique endommagé.
«La réparation des erreurs dans l'ADN est un processus absolument vital pour notre organisme, qui subit chaque jour des mutations dans certaines cellules sous l'action de toxiques externes comme la radioactivité, les UV, ou la fumée du tabac», explique le Dr Susan Galbraith, responsables des approches innovantes en cancérologie chez AstraZeneca. Mais les plus grosses utilisatrices de ces réparations d'ADN sont les cellules cancéreuses, dont la réplication rapide et incontrôlée entraîne de nombreuses erreurs dans les mécanismes de copie de leur matériel génétique. Lorsqu'on empêche la correction des erreurs, les anomalies s'accumulent dans les cellules tumorales, qui deviennent incapables de fonctionner correctement et finissent par mourir.
L'olaparib empêche le fonctionnement d'une voie de réparation du matériel génétique appelée PARP, qui ressoude entre eux les brins d'ADN cassés. C'est une cible intéressante en cancérologie car elle est déficiente dans toutes les formes de cancers liées aux mutations héréditaires du gène BRCA, celles-là mêmes qui avaient poussé Angelina Jolie à subir une double mastectomie. Les cellules non tumorales peuvent avoir recours à d'autres voies de réparation, ce qui leur permet d'être infiniment moins affectées par le médicament.
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Le Figaro santé, 07/06/2016.
Article en ligne : http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/06/07/25069-cancer-reparation-ladn-nouvelle-voie-dattaque
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